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Boucle de 12 jours en Birmanie et quelques jours sur Bangkok.

31 janvier 2013

Retour vers la France

Jeudi 31 Janvier :

Vol de 6h10 environ, assez perturbé par des turbulences régulières à cette altitude (seulement 9800 m, environ 30000 pieds), mais j'ai quand même réussi à dormir environ 4 heures, et ai avalé un petit déjeuner assez complet en fin de vol.

L'escale à Abou Dhabi s'avère un peu plus longue que prévue car l'avion suivant a pris du retard, pour cause de brouillard, et sera au moins une demi-heure plus tard. J'en profite pour aller un peu par internet, le wifi étant gratuit dans cet aéroport et lis un peu le dernier Harlan Coben que j'ai acheté à Bangkok avant de partir.

On embarque donc à peu près à l'heure prévue initialement pour le départ, soit 8h45, dans un bel A340-600, un de mes préféré, en configuration  2-4-2 et un espace vital plus agréable que dans le Boeing précédent. Je suis au niveau de l'aile à nouveau, elle aussi très large et soutenant deux moteurs.

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Ce vol là est plus long normalement et nous fera forcément arriver plus tard puisque à la demi-heure initialement prévue de retard s'est ajouté encore 25 minutes. Il sera en réalité autour des 7h10 de vol au lieu de 7h40, avec moins de turbulences, mais le quadrimoteur vole plus haut que son concurent à près de 11000 m d'altitude, exactement 40000 pieds.

Je regarde un film, ai de nouveau droit à un petit déjeuner identique au précédent, dors un peu, deux heures tout au plus, ai droit à un sandwich une heure et demie avant d'arriver, et regarde une paire d'épisodes des séries présentes dans le programme de l'écran en face de moi.

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Arrivée vers 14h à Charles de Gaulle, attente un peu longue pour récupérer les bagages. Je m'installe ensuite quelque part dans l'aérogare, sur un siège confortable pour appeler mon père et ma mère pour leur dire que je suis bien arrivé.

Puis je vais faire un tour au Mac Do où on a internet gratuit (le seul endroit de tout l'aéroport) et me fais un petit casse dalle chez eux, un café aussi pour me permettre de rester une bonne heure et demie à traîner sur la toile.

Ensuite je me dirige à l'autre bout de l'aéroport vers le terminal 2G d'où partent les vols intérieurs. Il faut prendre un bus pour aller là-bas, il est excentré du reste des terminaux internationaux.

Je peux enregistrer mes bagages vers 17h30, ce qui me va car je n'aurais plus mon gros sac à charrier. Je m'installe dans l'aérogare sans encore passer la sécurité, pour faire charger mon ordinateur tout en écrivant ces quelques lignes marquant la fin de mon périple, qui je l'espère à été suivi par de nombreux amis, et les a fait voyager un peu.

Quant à moi je prends un vol pour Rennes pour aller voir mes amis Sylvain et Magalie et vous dit à bientôt pour de nouvelles aventures!!!

NB : Dès mon retour j'essaierai de mettre les photos alors vous aurez qu'à tout relire pour profiter d'un blog plus complet.

Enjoy!

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30 janvier 2013

Dernier Jour en Thaïlande, jour de marché pour acheter mes épices.

Mercredi 30 Janvier :

Lever en même temps que Jenna vers 8h. Elle s'inquiète de savoir si j'ai bien dormi sur le fin matelas, j'y réponds que j'ai dormi comme une masse. On déjeune vite fait et on refait un peu de français lorsqu'elle me montre une de ses leçons. Elle me montre en partant au travail, vers 9h30, où se trouve la machine à laver pour faire une petite lessive. Je reviendrais plus tard car il y en a une en route.

Elle me laisse sa carte d'accès et ses clefs de l'appartement et s'en va tandis que je remonte à l'appartement. Je descend ma lessive et demande à la dame si elle peut me l'étendre. Je descend la rue et essaye de prendre un taxi ou un tuk-tuk mais tous me prennent pour un touriste de base et me demandent une somme plus que rondelette pour aller jusqu'au marché de Khlong Toei, où j'ai décidé d'aller pour mes derniers achats.

Finalement je me perds dans un quartier et finis par trouver où prendre un autre taxi qui utilise le compteur. Malheureusement la circulation est vraiment dense en ce mercredi à Bangkok, et ça n'avance pas et le compteur tourne. Après avoir profité de la climatisation du taxi un moment, apercevant la station de métro Sukhumvit de l'autre côté de la route, je file plus que la course à mon taxi et traverse la chaussée, enjambant la balustrade centrale, et file dans le métro, où je dois passer seulement trois stations avant d'arriver à celle qui a le même nom que le marché, Khlong Toei.

Sorti du monde souterrain climatisé me revoilà dans la chaleur moite de la ville, vers 11h et me dirige vers le marché que l'on m'a indiqué. Quand je trouve les premières rues dans lesquelles se situent le marché je me rends compte à quel point il est vivant : petites allées très colorées, souvent par secteurs (fruits, légumes, plats préparés, vêtements, poissonnerie, boucherie), ça se bouscule, on passe de senteurs en senteurs.

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Je trouve la première des choses que je recherchais, mes feuilles de combava, pour aromatiser mes currys. J'en prends deux bottes tant le prix est donné, 5 baths la botte. Je prend au même étal des oignons jeunes avec leur pousse et du basilic thaï. Ce sera pour le plat que je veux préparer ce soir chez Jenna. Je lui achète aussi fish sauce et oyster sauce qu'elle n'a pas.

Plus loin je me laisse tenter à un stand où ils vendent exclusivement que des ananas, extra mûrs, déjà débités en morceaux. Je me délecte de ce fruit délicieusement sucré et qui en même temps me permet de me réhydrater un peu.

La rue où se trouve la boucherie est impressionnante, ça débite à même la rue, du poulet, du canard, du porc, ils font de l'émincé, de la chair à farcir, c'est un endroit ou se mêlent senteurs, bruits de coupe-coupe, couleurs variant du rose clair au rouge, une vraie expérience.

Un peu plus loin se trouve une halle couverte presque vide, mais où je trouve ce que je recherche depuis ce matin, ma pâte de curry vert, et rouge, toujours aussi bon marché. Je suis servi par deux jeunes super sympas qui rigolent de me voir essayer de dire en thaï la somme en baths que je veux dépenser.

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Je m'arrête ensuite dans une autre halle couverte et m'arrête manger un riz avec une poêlée de fruits de mers frais, revenus au wok avec des légumes, délicieux. Je serais resté en tout plus de 3h, remplissant mon sac au fur et à mesure, achetant légumes frais et épices au fil des étals (gingembre, aubergines rondes, basilic, combava, ail, cacahuètes pilées). J'ai acheté aussi du riz normal, déjà cuit, n'ayant pas trouvé de riz gluant, et ça me chauffe dans le dos lorsque je reviens en métro à la station proche de chez Jenna.

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La sortie Phra Ram 9 donne sur deux "malls", grands centre commerciaux qui se font face sur ce boulevard, et je rentre dans l'un d'eux pour aller au Tesco, supermarché, acheter de la viande pour le curry de ce soir et quelques bières. Passant en caisse et après être aller chercher une brique de jus de fruits, je ne retrouve plus mes bières sur le tapis roulant. J'avais oublié qu'ici on ne pouvait pas acheter d'alcool avant 17h.

Je retourne à l'appartement et déballe tout ce que j'ai acheté et range au frigo ce qui craint le plus. Ensuite comme j'ai vraiment chaud je décide d'aller profiter de la piscine de l'immeuble comme me l'avait conseillé Jenna et je fais donc trempette dans une eau tempérée, dans les 20°C je pense, pendant une bonne demi-heure.

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Je remonte ensuite et m'attaque à la préparation des ingrédients de mon curry de ce soir, taillant fin l'ail, le gingembre, les oignons jeunes, les pousses d'oignons, un reste de poivron de Jenna, quelques aubergines rondes (egg plant), puis la viande que je laisse sur sa plaque de découpe. Ensuite je réserve tout au frigo, fait la vaisselle et sors de nouveau pour pouvoir acheter la bière.

Je descend dans la rue et prend trois bières (ici c'est des grandes 640 ml), de l'eau, de l'huile pour cuisiner. On sera trois ce soir car Jenna a un couchsurfer, lui aussi sur le départ, de Hollande, qui arrivera en même temps qu'elle, vers 20h.

Je rentre préparer mon curry et le laisse mijoter à feux doux. Une bonne odeur de cuisine a envahit l'appartement. Je prépare mon sac pour être prêt à partir quand ça sera le moment. Je prend ma douche ensuite et attend l'arrivée de mes comparses. Je descend leur ouvrir peu après 20h20 et leur fais la surprise, pour la bouffe et les bières, ils sont très contents.

Du coup on fait l'apéro à la bière tout en discutant et écoutant de la musique, grignotant de la viande séchée achetée cet après-midi au marché. Tous deux n'avaient jamais goûté et se régalent. Le hollandais va chercher quelques bières de plus et on déguste ce curry qui fait pas long feu et plaît à toute la tablée.

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Nous rejoignent ensuite des amis à Jenna habitant un appartement voisin, une anglaise, Charlotte, qui vit avec un thaï, avec quelques autres bières, on sera pas à sec. On passe un bon moment et puis vient l'heure de mon départ, ils descendent avec moi car ils vont sortir aller boire un verre dans un club. L'ami thaï de Charlotte m'arrête un taxi et lui demande de ma faire la course avec le compteur. Je salue tout le monde et fais la bise à Jenna en se promettant de se revoir au moins via skype pour faire des sessions de français, pour qu'elle puisse parfaire son apprentissage de la langue.

Mon taxi est à classer dans les taxis calmes, jamais plus de 100 km/h, se faisant même dépasser par des bus. Malgré ce, ma course ne dépasse pas 150 Baths et ne dure que 25 minutes. J'ai donc 1h45 pour m'enregistrer. Ce sera fait en à peine 20 minutes, bagages et immigration. J'échange mes dernier Baths, je récupère 25€ non utilisés, et en garde suffisamment pour acheter de quoi boire, passé le contrôle de sécurité. 

Pas de retard à déplorer pour ce vol Etihad et embarquement assez tôt car gros avion, Boeing 777-300, en configuration 3-4-3, avec une partie first et business class assez importante à l'avant.

Départ à peu près à l'heure, mais vol un peu plus court que prévu. C'est un vol de nuit alors je vais essayer de dormir un maximum, le prochain étant entièrement de jour.

29 janvier 2013

Dernier jour sur le sol Birman, au revoir pays (a)doré et à bientôt!

Mardi 29 Janvier :


Lever un peu avant huit heures grace à l'animation dans mon couloir. Je vais me prendre une bonne douche chaude et demande le prix pour un taxi à l'accueil. Il me dit de compter dans les 5000 kyats et une heure de trajet, et me le réservera pour 15h.


Je descends ensuite la rue jusqu'à ma boulangerie préférée, où je retrouve le chaleureux sourire de mes serveuses, toujours aussi jolies. Je commande un donut au chocolat, un gateau à la farine de riz, au chocolat et deux petits muffins au céréales, fruits confits et chocolat que j'adore, un expresso et un jus d'orange sanguine. Un bon petit déjeuner quoi.


Je vais vérifier sur internet mon horaire d'avion et relève mes mails. Je reste une bonne heure, répondant à un français qui m'a contacté via le site du couchsurfing pour quelques conseils sur la Birmanie et répond à un message de Jenna, mon hôte pour mon dernier jour à Bangkok, qui m'avait elle aussi contactée.


Je rentre ensuite à ma guest house histoire de me poser, de confirmer le taxi, de faire mon sac car check-out time at noon, à midi. Check-out, ça c'est fait un peu avant midi, alors je prends la direction du marché pour aller faire quelques dernières emplètes. J'y reste une bonne heure passant un peu partout. J'achète du bois de Tanakha, ce que se passent les gens sur le visage, quelques bijoux faits dans les chutes de jade, au vert variable du clair au foncé. Entre autres j'achète deux anneaux que je passe dans ma chaîne, avec ma main de Fatma.

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Je reviens ensuite vers la rue de l'hôtel et vais faire unn tour sur Internet pour mettre à jour le blog. Je pars manger un morceau chez Innwa, mon salon de thé de référence, pour manger un bon plat de pâtes avant de partir.
Je retrouve mon chauffeur de taxi qui essaye de me négocier le prix que je laisse fixé à 5000 kyats, comme m'avait annoncé le proprio de la guest house. Je monte récupérer mon sac et le saluer.

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Le taxi met moins de temps de prévu et j'arrive après 45 minutes de trajet, avec une bonne heure et demi d'avance. Enregistrement et immigration ultra rapide, je suis posé devant mon entrée sécurité avec encore une bonne avance. Je passe la sécurité et m'installe dans la salle d'attente du vol vérifiant qu'il n'y ai pas de délai. Rien en vue pour l'instant, l'airbus A320 arrive un peu plus tard et nous embarquons à l'heure et j'ai l'honneur de voler pour la première fois à la place n°1A, là où on a le plus d'espace devant, à l'avant de l'avion, car en payant plus cher je me suis vu attribuer une place meilleure.


J'ai un couple d'américains d'origine chinoise à ma droite et je profite de ce court vol, remplissant mon feuillet d'immigration pour l'entrée en Thaïlande. On arrive à l'heure. Je change l'heure de ma montre pour repasser à nouveau à +6h.

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Immigration passée rapidement, idem pour le sac, je sors de l'aéroport de Don Mueang et monte dans un bus qui file à la gare routière de Mochit, tout près de l'entrée de métro Chatuchak Park qui me mènera tout près de chez Jenna. En sortant du métro je prends un taxi qui me dépose dans une rue proche de la sienne et me fais expliquer par sms comment me rendre jusqu'à son immeuble.

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Je retrouve Jenna dans la rue qui était descendue m'attendre et nous montons au 6ème étage de son immeuble, assez récent et agréable. J'ai mis seulement 1h15 depuis l'aéroport, il est donc à peine 21h. On retrouve deux de ses amis qui sont venus boire un verre. Ils ne tardent pas à partir et nous allons ensemble manger dans une rue toute proche.


On s'installe dans la rue à une table, ambiance sympathique. On se prend de la bière, de la Léo, et je commande un curry vert avec du riz. Je commande un deuxième plat de riz plus tard pour finir ce curry, suivant la recette traditionnelle, avec des aubergines, de la citronnelle et du lait de coco comme une soupe.


On commande d'autres bières tout en faisant un peu plus connaissance et en abordant de temps en temps la langue française que Jenna apprend depuis plusieurs mois. On rentre vers minuit et je prends une bonne douche après cette longue journée le temps que Jenna m'installe un matelas parterre.


Ensuite je lui fais faire unpeu de lecture sur un bouquin de Marc Levy que j'avais acheté à l'aller et que j'ai décidé de lui offrir pour qu'elle puisse progrésser. On y passe une bonne heure pour décortiquer le premier chapitre, mais elle est vraiment heureuse d'y avoir passé du temps, avec les explications en prime, sur la prononciation ou la définition de certains mots ou expressions.


Du coup dodo vers 2h.

28 janvier 2013

Yangon again et un concentré de Bago.

Lundi 28 Janvier :

J'arrive donc à la gare routière vers 5h15 et me fais expliquer par un monsieur thaï, je pense,  d'un certain âge, que le transport jusqu'au centre ville est compris dans le prix du billet de bus. Don on monte dans une camionnette qui dépose finalement tout les gens là où ils le souhaitent du coup ça prend plus d'une heure. Je descend quand je me trouve plus qu'à 500 mètres à peine de ma guest house, prenant pour repère l'imposant Traders Hôtel qui se trouve à trois rues.

J'arrive vers 6h30 et on me donne déjà ma chambre. Le monsieur m'a reconnu et saluer chaleureusement. Je défais mes affaires puis vais me prendre une douche chaude, rêvée depuis trois jours au monastère.

En venant j'ai repéré une autre pâtisserie à l'autre coin de la rue, je vais essayer. Je goûte quatre différentes pâtisserie dont une salée. C'est pas mauvais. Je me rends ensuite à la gare, faisant un arrêt au bureau de réservation dans un premier temps, pour rien, évidemment, puisque c'est que pour réserver à plus de J-3. Quand je passe de l'autre côté aux guichets de la gare, on me dit que celui de 8h est déjà parti et que le prochain est à 11h. Je suis un peu blasé et pars faire un tour demander aux agences de bus, presque pareil il me faut pus d'une heure pour rejoindre la gare de bus et un bus à 10h mais deux fois le prix du train pour la même durée. Je laisse tomber.

Je traîne ensuite dans ce quartier et m'arrête dans un autre salon de thé et me bois un bon thé et mange une autre pâtisserie, écrivant un peu du blog, dans l'attente de l'heure du train. Je vais aller acheter ce billet. Je prends upper class, attention ici ça ne veut quasiment rien dire car c'est très très loin de notre première classe.

On me demande 3$ aller, le retour ne pouvant être acheté que dans la gare d'arrivée, et on m'annonce un prix en Kyats ramenant le billet à 3€, je rale et finis par concéder 2$ et 1000 kyats, un peu moins de 3€, mais ils voulaient pas en découdre.

Bref, sur leur conseil je me rends à la Sakura Tower, celle où siège la plupart des compagnies aériennes ainsi que Mitsubishi et Hitachi, si bien que je l'appelais jusque là Hitachi tower. Au 3e étage il y a une grosse agence de voyage où je demande des petites coupures sur 20$, histoire de pas avoir le même problème de change pour le voyage retour.

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Et puis je suis pris d'une irrépressible envie de monter au 20e étage pour voir la ville d'en haut. Bien évidemment il y a un bar restaurant avec des prix relativement raisonnables et une vue imprenable à presque 300°. Pas possible cela dit d'aller au balcon pas sécurisé, les photos seront au travers des fenêtres. Je me prends une bière, je sais à 10h ça fait un peu tôt pour la bière, mais c'est ce qu'il y a de moins cher après l'eau, moins cher que le café.

Le bar s'appelle Sky Bistro, j'immortalise le moment en prenant une photo de ma bière. Je prends quelques clichés depuis le haut de la tour mais ce que je vois d'ici est le plus souvent dans un nuage de pollution au loin, troublant la photo.

Je redescend les 20 étages et me dirige vers la gare dans les temps pour être 15 mn à l'avance. Je demande où se trouve mon quai et monte dans mon train qui est déjà arrivé. Mon siège est dans le bon sens de la marche et assez confortable. Juste à côté de moi il y a une française qui va aussi à Bago mais souhaite y rester au moins une nuit.

Elle nous vient de Nancy et voyage toute seule depuis près d'un an en Tour du Monde, mais à plus ou moins abandonné son programme pour travailler 6 mois en Australie et continuer de voyager en asie du sud-est. C'est donc son début en Birmanie. Elle compte faire Bago et le rocher d'or puis continuer sur Inlé, Bagan, Mandalay.

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Le trajet est un peu plus long que prévu, deux heures et demie, mais on profite du paysage de rizières et de temples depuis ce train, bringueballant, tantôt tanguant, tantôt sautant comme une voiture aux suspensions détendues, tantôt les deux. On arrive donc pleine cagne, vers 13h30, et je l'accompagne à l'hôtel qu'elle a réservé, l'aidant à porter un de ses sacs.

Elle pose son gros sac et on traverse la rue pour avaler quelque chose avant de faire quoi que ce soit. On se fait accoster par un monsieur, nommé Tun Tun - prononcez "tonton" - qui fait des tours en scooter pour aller voir les principales attractions du coin, principalement des temples. Il nous propose 12$, on négocie à 10 pour faire une somme arrondie. "deal!". On s'en sort bien puisque la taxe obligatoire pour la visite des sites est normalement de 10$, et là, on ne devra pas la payer. Il y aura simplement quatre droits photo de 300 Kyats chacun dans les pagodes les plus belles.

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Après on s'échange enfin nos prénoms, chose qu'on avait omise pour l'instant. J'apprends donc qu'elle s'appelle Cyrielle et qu'elle a 25 ans. On finit donc de manger et on part chacun avec un conducteur, sans casque bien évidemment, mais tous deux ont une conduite prudente. On passe d'abord à la gare se renseigner sur l'horaire du train retour pour Yangon, le dernier étant à 20h. Impeccable, ça nous laisse le temps de faire un tour jusqu'au coucher du soleil. On fait un certain nombre de temples où nous observons divers bouddhas debouts, couchés, des stuppas plus ou moins grands, tout cela sans droit photo.

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Il commence à faire un peu moins chaud et on va un peu plus à l'extérieur de la ville voir des pagodes de plus en plus belles avec la lumière descendante. Entre autres un magnifique Bouddha incliné de Shwethalyaung. En pagodes on a vu la Shwemawdaw, la Mahazedi, la Kyaikpun. C'est là aussi qu'on commence à payer des droits photo. Puis on monte à la sunset pagoda qui porte ce nom pour la vue sur le coucher du soleil, bien qu'il y ai pas grande place pour faire des photos. On arrive pour voir le soleil plonger dans les nuages sur l'horizon. Par contre il y a un magnifique ciel autour.

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Après ça on va voir une dernière pagode, ressemblant à la shwedagon à Yangon, avec un peu moins de bâtiments autour. On voit le stuppa dans ses premières minutes d'éclairage artificiel et on en voit sortir des centaines de chauve-souris par une ouverture sur un côté. On fait le tour et en redescendant on retrouve nos chauffeurs avec des casques maintenant. Ils nous en mettent aussi. Il faut croire que soit c'est plus dangereux la nuit, soit les policiers  font des contrôles.

C'est vrai que la circulation est particulièrement dense mais nos drivers sont toujours prudents. On arrive à bon port quelques minutes plus tard près d'un magasin qui vend aussi des billets de bus . Cyrielle se renseigne et retourne à son hôtel pour voir si son collègue américain est arrivé et demander les tarifs pour se rendre au rocher doré, où ils doivent aller ensemble.

Ils étudient ensemble toutes les possibilités et je les laisse sur ce débat car vient l'heure d'aller acheter mon billet de train. Je salue bien Cyrielle et lui souhaite bonne chance pour la suite de son voyage.

Je me rends ensuite à la gare et apprend que mon train a 1h30 de retard. J'achète mon billet et ressors dans la rue voir sii je trouve un endroit pour manger. Je m'arrête dans un petit restaurant familial où on ne sert que du curry birman. Dans les gamelles de viande il y a du canard, j'avais pas encore essayé. Ce sera le curry le moins cher que j'ai eu de tout le voyage, 800 kyats, servi pas très chaud j'avoue, mais goûteux.

Après ça je descend la rue qui passe devant la gare et trouve un bar près de la route principale. Je me prends une bonne bière fraîche et m'installe en terrasse. Le propriétaire vient s'installer avec moi pour fumer sa clope et discuter un peu. Il est originaire d'Inde, du Rajhastan précisément, mais lui, ses parents et ses grand-parents sont nés en Birmanie. On discute de pas mal de choses le temps que je boive ma bière. Il s'appelle Shankar, comme le lac et comme le musicien. Je le salue et retourne à la gare une bonne demi-heure avant l'heure prévue.

Au final ce sera plutôt une heure car le train Mandalay - Yangon arrive finalement avec deux heures de retard. Pendant mon attente je sympathise avec une femme qui lit sa bible en birman, une baptiste, qui m'apprend quelques mots et qui me dirige jusqu'au train au moment venu. Elle m'invite à m'asseoir sur le siège en face.

Le train remue encore plus car il s'arrête à moins de villages et va un peu plus vite. Je sommeille, piquant du nez assez régulièrement, bercé par le tangage du train. On arrive du coup en à peine deux heures, à minuit donc.

Je salue ma compagne de train et rentre à pied à ma guest house, dix minutes à peine, et dois réveiller le vieil homme de l'accueil pour avoir ma clé, tout en m'excusant pour l'heure tardive d'arrivée. Je tarde pas non plus à m'endormir car cette journée était concentrée et que je vais dormir dans un vrai lit ce soir.

27 janvier 2013

Dernier jour près du lac Inlé, je reste sur Nyaungshwe.

Dimanche 27 Janvier :

Lever vers 7h30. Je reste un peu au lit avec mon ordi sur les genoux à transférer les dernières photos et les retourner. Un brin de toilette puis je descend dans la rue jusqu'à une épicerie où on m'a dit que le gars faisait du change. Je fais passer mon gros billet de 100$ à un taux de change peu différent de celui du début de voyage, 850 Kyats pour 1$. J'achète ici une brioche et remonte à mon endroit habituel. Je commande un jus d'avocat et me sers du thé vert.

Plus tard quand j'ai fini je descend la rue pour aller à l'agence où les néo-zélandais avaient pris leur trek sur une journée et demande les tarifs des bus. C'est moins cher que le précèdent endroit où j'ai demandé, seulement il faut partir d'ici à 16h30. J'achète mon billet et décide donc de rester par là vu qu'il me faut être là tôt pour le bus.

Je vais donc me faire un tour dans le marché, beaucoup plus clairsemé que vendredi, avec aussi moins d'étals. J'en profite pour prendre de nouvelles photos et profiter pour goûter quelques trucs au passage, et profiter de nouvelles senteurs.

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Après cette déambulation je passe par un petit magasin de souvenirs d'une famille Shan, qui vend donc des objets en bambou, du papier artisanal Shan, des ombrelles,...J'ai même droit au thé que la dame m'offre. Je boucle au moins cette action, les souvenirs, c'est fait!

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Plus tard je repasse au monastère ranger tout ça et je me dirige dans l'autre sens dans la rue pour trouver un endroit où me poser, boire une bière et aller sur Internet. J'en trouve un à même pas cinquante mètres, au bord du canal qui se trouve derrière le monastère, très "cosy" mais à l'ombre de grands arbres.

Je prend une bière (plus chère qu'ailleurs mais tan pis, vu le cadre), et surfe pour mettre à jour mon blog. Je prend mon temps et profite de l'ombre. J'ai quelques nouvelles de Jennifer, l'américaine d'origine vietnamienne que j'avais rencontrée le jour de mon départ de chez Toom. Il y était toujours et s'apprêtait à partir pour Chiang Rai.

Il est maintenant 13h, je vais retrouver mon endroit favori pour une dernière Soupe Shan délicieuse et le délicieux sourire de la dame que j'ai appris à apprécier. Je me délecte de ce met délicieux et discute un moment avec un belge du nom de Roger à qui je donne envie de goûter cette merveille. Il est sur un trip de quatre mois, au début de son voyage.*

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Il m'accompagne lorsque je vais revoir mon agent de voyage pour lui demander s'il peut appeler pou moi la guest house de Yangon où je suis allé la semaine dernière pour y réserver une chambre pour demain soir.

Ensuite je lui montre le monastère et je le salue car moi je reste là, à préparer mes affaires et attendre 16h30 qu'il soit l'heure de mon bus. Il y a des nouveaux arrivants du trek de Kalau, celui que devait faire le jeune couple d'anglais du bus de Bagan à ici, entre autres deux françaises et un vietnamien qui vient me saluer et se présenter. Il est sympa et on papote un moment.

Arrive un autre groupe avec des espagnols puis un peu plus tard un couple de français en tour du monde pour 1 an, ils ont attaqué en septembre. Ils le font dans le sens inverse de Julien et Sophie, Asie d'abord puis Indonésie, Australie, Nouvelle-Zélande, Pacifique et Amérique du Sud. Ils sont en partenariat avec une association pour les enfants malades et leur envoient des reportages toutes les semaines pour qu'ils aient l'occasion de découvrir ces contrées lointaines. On discute un bon moment, ils me laissent leur coordonnées, et je les salue car c'est l'heure de mon transport pour rejoindre le bus.

En passant je fais un dernier coucou à la dame qui tenait le petit restaurant où je traînais mes guètres depuis trois jours. Je monte ensuite dans un pick-up camionette avec d'autres touristes, dont un groupe de français d'un certain âge.

On nous laisse au bord de la routequi va de Naungii à Yangon et notre bus arrive vers 17h30. Bon bus, un peu moins spacieux au niveau des sièges que mon spécial bus de Yangon, mais confortavle quand même. Je dois quand même boucher les ventilations de la clim avec du papier car elles ferment pas.

On fait deux arrêts principaux pour faire manger les gens, un après 1h de route et un après 3h de route. Je prend un riz frit au premier et bois juste un thé au second. Entre les deux je regarde des séries sur mon ordinateur et écoute un peu de musique. Puis à la suite du dernier arrêt je mets la musique de mon portable et allonge mon siège pour dormir. Pour une fois ça va plutôt pas mal, de 22h à 5h, sans trop de coupures, si ce n'est celle de mon portable qui est arrivé à bout de la batterie ce qui a coupé la musique.

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26 janvier 2013

Journée sur les lac Inlé et Shankar

Samedi 26 Janvier :


Lever vers 6h30 en même temps que pas mal de gens. J'essaye de me doucher à l'eau froide et arrive quand même à me décrasser même si ça caille vraiment.


Je pars vers 7h20 dans la rue et m'arrête dans une boutique prendre un thé, un jus d'orange et un morceau de gâteau très sucré mais bon. Ensuite je file tout droit jusqu'à l'embarcadère et m'attend à trouver plein de touristes pas encore casés dans des bateaux. Que néni, je finis par rencontrer un retraité américain qui baroude depuis quelques mois en Asie du sud est et lui propose de partager le bateau.


On se fait accoster par une dame qui nous propose ses services mais, à la vue de ses bateaux, on reste un peu perplexe, ceux des autres embarcadères nous semblant plus sécuritaires. En revenant vers l'embarcadère on trouve un couple de retraités canadiens qui s'en va pour faire un tour plus long, jusqu'au second lac, et qui ont payé 45€ pour le bateau à deux. On leur propose donc de partager et du coup on part pour une journée entière qui va nous amener à traverser tout le lac puis emprunter un canal traversant des villages sur pilotis, et rejoindre le lac Shankar, à plus de 50 km d'ici.


Départ vers 8h15 dans la pirogue pour au moins deux heures et demi de navigation. On s'arrête une première fois pour régler une taxe d'entrée dans ce territoire plus au sud, et faire en même temps une pause pipi, ceci après une heure de pirogue.

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Puis on entreprend la partie plus longue, consistant en la navigation sur un canal plus ou moins large par endroits, bordés de villages entièrement sur pilotis, sur une vingtaine de kilomètres avant d'arriver au deuxième lac, à une heure et demi. Cette transition est beaucoup plus intéressante que le lac Inlé en lui-même car on voit vraiment au fil de l'eau la vie des gens défiler, tous à leurs occupations diverses, rentrant chez eux en pirogue avec des provisions, ou faisant la lessive.


On voit aussi des travailleurs des champs ou de rizières, des éleveurs de vaches, de buffles, ou de yaks. On assiste même à un lavage de ces derniers dans la rivière. On peut aussi apercevoir pas mal de cormorans, d'ibis ou d'aigrettes, ainsi que des mouettes.

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Au niveau flore, manguiers, banians, papaye mais aussi nénuphars, des lotus, des roseaux, et...des jacinthes d'eau. Elles sont les plantes les plus nombreuses sur le lac et forment des îlots parfois immenses à la surface de l'eau  que l'on a du parfois traverser pour emprunter certaines voies d'eau.

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Nous arrivons enfin sur le lac Shankar et faisons une première halte dans l'ancienne capitale régionale, du même nom que le lac, où se trouve un ancien temple composé de vieux stuppas plus ou moins gagnés par la végétation.On marche à pied dans ce village et notre guide Jojo nous explique que ce lac là est artificiel et qu'ils ont inondé en 1963 deux villages et ont déplacé les gens. Il nous parlent aussi un peu de lui,  comment il passé d'apprenti en mécanique à guide et les canadiens lui font quelques cours  d'anglais en même temps que ses explications.

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Après ça on reprend le bateau pour aller sur l'autre rive où se trouve une distillerie d'alcool de riz, et où nous ferons halte pour déjeuner. La visite est intéressante. Il font cuire le riz dans un grand cuiseur à vapeur puis l'étale pour le faire sécher et font fermenter avec des levures pendant trois semaines. Puis ils font cuire l'ensemble dans une jarre reliée par un tube à une autre jarre à deux épaisseurs, le contenant rempli d'eau froide, et la couche intermédiaire où l'alcool va condenser pour sortir au bas par un petit robinet.

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n a droit à la dégustation ensuite. Ils font du 20°, du 40° et du 60°. Nous on goûte au 40° puis on part s'installer sur la terrasse couverte en bambou pour commander à dîner. Le riz frit s'y avère délicieux. On discute chacun de nos différentes expériences en Asie du sud est et ailleurs.


On va faire ensuite une petite balade digestive traversant le village attenant, s'arrêtant voir un artisan qui fait des pirogues, puis une dame qui tisse des vêtements en soie et enfin un très joli temple qui a été reconstruit suite au tremblement de terre de 1984 et embelli grâce à de nombreux dons venant beaucoup de Chine. Juste à côté siège un de ces magnifiques arbres dont je ne sais le nom, aux magnifiques fleurs oranges couvrant presque entièremment toutes les branches.

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Après coup un reprend la navigation remontant le canal empruntant des voies d'eau différentes et nous arrêtons dans un centre d'artisanat de tissage où on tisse, et on en fait pas ailleurs en Birmanie, la fibre de lotus. On nous amène voir la dame qui extrait la fibre du long limbe de la feuille de lotus et qui en fait un fil embobiné au fur et à mesure. On voit aussi du tissage de soie, venue de Chine, et d'un mélange des deux fibres aussi.
On nous fait visiter aussi la boutique et là pas la peine d'imaginer ramener quelque chose à base de fibre de lotus puisqu'une écharpe 100% lotus c'est 150$.


Bref, on retourne ensuite déposer notre guide qui a laissé des indications à notre chauffeur pour nous arrêter près des pêcheurs, aller voir les jardins flottants et voir le soleil couchant. On fait tout ça dans cet ordre et on a droit à une démonstration de notre second guide debout sur la touffe d'herbe flottante, comme le sont aussi les plants de tomates, courgettes et autres, au dessus de 4m d'eau.


J'ai ensuite enfin droit à mon coucher de soleil sur le lac, la pirogue attachée à un pieu placé là pour cet usage. J'ai failli rater l'évènement lorsque mes piles sont arrivées à leur fin et est sauvé la mise avec mes anciennes qui avaient encore un peu de jus.

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Retour vers la terre ferme en file indienne avec nombreuses autres pirogues, couverture sur le corps, car ça descend vite la température avec l'humidité. On salue les canadiens et on va boire une bière avec l'américain. Je lui rend ce que je lui dois en dollars puis me rentre au monastère.


Je passe un coup de baume du tigre sur mes pommettes qui sont en feu ce qui me calme un peu et descend dans la rue à mon endroit habituel pour commander une délicieuse salade d'avocats qui sont ici très mûrs et goûteux. En attendant je vois arriver mes amis néo-zélandais qui m'invitent à m'asseoir à leur table.


On se raconte mutuellement nos journées. Eux ont fait une sortie trek léger avec visites d'artisans et autres avec un guide super sympa et sont rentrés vers 16h. Ils commandent une soupe Shan qui parait-il est délicieuse, du coup je commande moi aussi.


En effet je ne suis pas déçu. Soupe de nouilles avec des légumes, du poulet et des graines de sésame, excellent. On parle un peu de tout et on nourrit notre petit chiot qui nous a vraiment adoptés. Milly, une des deux soeurs à même commandé une omelette pour le petit chiot qu'il dévore avec délectation.


Nous rentrons ensuite au monastère vers 21h où j'écris ces quelques lignes et vais pas faire de vieux os, je pense. Bonne nuit.

25 janvier 2013

Premier jour près du Lac Inlé

Vendredi 25 Janvier :


Lever vers 9h, après 5 heures de sommeil vraiment réparateur. Je fais un brin de toilette et sors dans la rue pour aller prendre quelques renseignements et déjeuner. Je fais un arrêt à une agence de voyage pour connaître les prix des bus pour Yangon. Deux départs 15h et 18h, arrivée vers 5h30 du matin pour le second qui m'intéresse le plus, même type de bus que pour venir ici, 14000 Kyats. Le routard ne doit pas être à jour puisque ça fait à peine douze heures, là où ils annoncent 16 à 20h.


Je traverse la rue et m'installe à une table et commande un riz aux légumes et un jus d'orange et me sers du thé vert pour patienter. Je passe le temps à prendre de multiples photos avec le téléobjectif dans cette rue très animée qui en fait longe le marché qui est à l'intérieur d'une rangée de commerce, comme une grande halle carrée mais non couverte.
Je m'en donne à coeur joie car ça prend un peu de temps pour préparer mon plat, et je suis abasourdi par toute ce qui se passe dans cette rue car il se vend aussi des choses à même le sol, à côté des rangées de scooters et vélos garés ça et là. Il se vend des fleurs et des légumes, je vois passer du kalanchoé par exemple.

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Quand mon riz est prêt on me dit qu'il y a une panne de courant depuis 4h ce matin alors j'ai droit à une orange, que je pèle et mange comme ça. Je prend mon temps et laisse errer mon regard dans cette rue en effervescence.
Après ça je vais faire un tour dans l'enceinte du marché où il y a encore plus de matière à photographier. Je découvre de nouvelles senteurs et de nouveaux produits locaux. Il faut savoir que même si c'est un marché quotidien, les tribus des montagnes avoisinantes descendent vendre leur produit ici. J'apprends aussi que demain ce marché n'aura pas lieu car ici ils sont indexés sur le calendrier lunaire et, comme demain c'est pleine lune, de la même manière qu'à la lune vieille, il n'y a pas de marché nulle part dans la région.

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C'est fâcheux car ça veut dire que je ne pourrais pas voir de floatting market demain lors de ma sortie en bateau. J'en profite pour acheter des couteaux du coin pour ramener au pays (pour Stéphane B.,  je sais qu'il lit mon blog, ce sera donc un couteau des tribus Shans vivants dans les collines avoisinantes).


Je repasse par le monastère et puis reviens dans une rue derrière le marché où j'ai repéré un vélo potable avec des vitesses. Je croise plusieurs fois le gars belge avec qui on est arrivé cette nuit et il me dit que lui reviendra près du lac en début de semaine prochaine. Moi je file tout droit vers le bras de rivière qui descend vers le lac, espérant  trouver des chemins le longeant et rejoindre ainsi le lac.


Mais que néni, impossible en vélo. J'ai fait en effet un peu de route, passé devant l'embarcadère où un gars m'a proposé ses services, pris des chemins dans la cambrousse, passé devant un joli temple mais suis arrivé à une voie sans issue et ai rebroussé chemin.

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J'ai donc continué par des chemins, trouvé un autre joli temple perdu dans une forêt de bambous et repris la route qui elle est un peu loin du lac mais est sensée le rejoindre. J'ai trouvé un peu plus loin l'embranchement pour rejoindre le "red mountain winery", un vignoble local, initié par un français, qui fait plusieurs vins (on peut voir les vignes dans les coteaux), du blanc sec au rouge, en passant par du rosé et un blanc doux.


Il faut grimper pour rejoindre la salle qui fait restaurant et dégustation, payante cela va s'en dire, des vins produits ici. J'opte pour cette solution qui permet un peu de voir ce qui se fait avant d'acheter un quelconque verre servi aux alentours de 2,5€ tout de même, la dégustation elle coûtant deux euros. Au programme : Sauvignon sec, Rosé d'Inlé, Rouge bi-cépage avec syrah et un autre que je ne connaissais pas, et enfin un vendanges tardives blanc, loin d'être sucré.
Du coup comme je reste bien une paire d'heures dans cette salle bien aérée à près de 950 mètres d'altitude, le Wifi aidant puisqu'il fonctionne plutôt bien et que ça me permet de mettre à jour mon blog abandonné depuis trois jours, je finis par me prendre un verre de Sauvignon, celui qui m'a le plus plu.

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Quand je commence à voir le soleil baisser je vais voir les cuves un peu plus haut, que de l'inox, super récent et, après avoir parlé vin avec des irlandais, je reprend mon vélo et pédale à toute allure vers le lac. Malheureusement je suis encore loin du premier village sur le lac et bifurque en dernier choix dans un pré où j'arrive devant une maison en bois avec des gamins surpris de me voir arriver comme une furie en vélo pour prendre quelques clichés du soleil tombant entre les montagnes.

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Une fois cette action terminée, j'enfourche à nouveau mon vélo, fais quelques photos des gamins de la maisonnette, salué tout le monde et mis ma frontale sur ma tête, me voilà reparti en sens inverse pour retourner à la cité. Ce que je fais en près de 45 minutes, une partie de nuit, avant d'aller rendre mon vélo au loueur.


De retour au monastère je retrouve Kyen qui traîne avec un italien, un autrichien, et un argentin et ils me proposent d'aller manger avec eux. Je les rejoins un peu plus tard après avoir payé d'avance en dollars mes deux nuits à venir.
On se retrouve donc à une table du même petit établissement que ce matin où la gentille dame m'avait servi un riz frit. Ce soir je prend des nouilles et une salade de feuilles de thé, toujours aussi bonne, et une bonne bière fraîche.


L'ambiance est bonne et multiculturelle avec bientôt notre ami belge qui nous rejoint. Le petit chiot qui nous a accompagné cette nuit jusqu'au monastère est toujours là et a reconnu mon odeur et reste à mes pieds et se met au chaud contre mon longyi.


Peu de temps après ce sont les deux filles et le garçon qui s'avèrent être néo-zélandais, les deux filles étant soeurs, celles de cette nuit à la sortie du bus avec lesquels on a été ensemble au monastère. On traîne en papotant anglais ou italien jusqu'à 22h et quelques puis on se rentre, certains prenant un bus tôt demain matin.


Moi je traîne jusqu'à onze heures et demi pour écrire ces quelques lignes et vais pas trop tarder car j'essaierai aussi de me lever tôt pour rejoindre l'embarcadère et négocier un bateau à plusieurs.

24 janvier 2013

Dernier jour à Bagan : Le Bagan profond.

Jeudi 24 Janvier :


Lever vers 8h30 donc. Petit déjeuner sur le toit puis je prépare mes affaires et les dépose à l'accueil. Je donne des coups de fils depuis la réception aux guest houses de Inlé pour demain soir mais c'est soit "full" soit ça répond pas, ça va être de nouveau la galère. Je paye mes deux nuits en dollars et il me rend en coupures de 5, commode pour les taxis.


Je pars ensuite dans ma rue et me dirige vers la gare routière, et j'ai bien fait de suivre mon instinct puisque làoù mon hôtel me proposait une place au fond du bus, donc pas possible de s'allonger, j'en trouve une au milieu. Départ 18h, arrivée 4h du matin au lac Inlé.


Une fois acheté mon billet je me dirige vers la pagode Shwezigon, une des plus belles du pays selon le routard. C'est vrai qu'il y a à voir dans cet endroit pas mal de choses. Beaucoup de dorures et de stuppas blancs contrastant avec l'or des boiseries. Le clou de la visite un trou dans lequel une flaque d'eau a servi, idée ingénieuse de l'architecte de l'époque, à vérifier la rectitude du stuppa en étudiant son reflet sur l'eau.

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Une vendeuse m'a attrapé des l'entrée et m'a mis une broche pour me reconnaître à la sortie (pour acheter qqch dans sa boutique), et dans le temple une autre me fait la visite alors que je ne lui ai rien demandé. Je lui lache un billet en fin de visite et achète à la fameuse vendeuse une babiole laquée (c'est la spécialité du coin, mais là il y a de grandes chances qu'il n'y ait seulement deux ou trois couches de laque là où les artisans en applique jusqu'à 16 ou 18.

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En sortant je m'arrête prendre de l'eau et l'on m'invite à m'asseoir à une table avec des locaux qui me servent le thé et me posent quelques questions dans un anglais approximatif. C'était sympa ce petit moment. Je repars en marchant hésitant à prendre un taxi pour le villlage d'artisans de myinlaba et décide que non étant donné qu'il me faut être retourné pour 17h30 à la gare routière et passer récupérer mon sac avant.


Je m'arrête manger un peu plus loin dans un resto qui fait des spécialités italiennes car le cuisto à été formé par un italien pendant cinq ans, mais aussi des recettes thaïes et birmanes. Ce qui me permet d'enfin goûter à la salade de feuilles de thé, préparée avec de l'ail, des céréales diverses et des cacahuettes, des tomates. C'est frais et croustillant j'adore. Je prend ma dose de journalière de riz et un jus de fraise puis un de papaye (ils ne sont qu'à 500 kyats alors j'en profite).

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Comme hier je me vois offrir par la maison une assiette de pastèque en dessert, je suis vraiment content de l'accueil qu'on me fait. Je pars ensuite en direction de la rivière et traverse un quartier fait de maisons en bois sur pilotis, couvertes de tresses de bambous ou de palme. Je suis là dans le Bagan profond, si différent du reste du site.
Partout je vois des buffles ou des cochons dans les propriétés, les cochons souvent sous la maison ou dans un enclos attenant. On dirait une Birmanie d'un autre temps. Je vois aussi travailler les rouleuses de cigarettes birmanes à qui j'en achète quelques unes et fait des photos d'elles au travail.

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Juste à côté se trouve un Banian, l'arbre sous lequel Bouddha médite, multicentenaire, je m'y fais photographier devant après m'y être moitié assomé un peu plus tôt (bien sûr mon tube d'arnica est dans le gros sac, j'ai une petite bosse du coup).

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J'arrive enfin à un point de vue sur la rivière et assiste là à un spectacle du quotidien avec des pêcheurs et des gens faisant leur lessive à la rivière, les habits séchant sur les rochers. Le fleuve est très large et on aperçoit au loin la voie naviguable, séparée du bras qui passe devant moi par une grande étendue de sable.

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J'arpente du coup le long de ce bras de rivière et marche vers le sud avec l'idée de rejoindre Old Bagan et de prendre un transport pour retourner à l'hôtel. Je m'arrête un moment sur des marches allant à une pagode à l'abri de grands arbres tous magnifiques au bord de la rivière.

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Je reprends la marche le long de la rivière puis arrive au niveau d'un confluent, mais sec, et remonte le long et traverse un autre petit bourg ou j'assiste à d'autres scènes du quotidien, avec des travailleurs faisant un mur, hommes et femmes, et d'autres travaillant à la construction d'une maison. Pour cette dernière une femme est en train de charger les briques, dans le chemin, sur sa tête, faisant comme une tour Jenga qu'elle porte ensuite avec une grande habileté dans le chantier attenant.

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Un peu plus loin je retrouve la grande route, celle qui va de Old Bagan centre à Nyaung Oo centre et aperçoit quelques oeuvres de sculpteurs sur bois, toutes très criantes de naturel, entre autres des paons et un cheval, bluffant.

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Je retrouve ensuite la grande pagode et passe devant la gare routière. En chemin je m'arrête à mon café de prédilection et me paye un bon thé glacé. J'ai un peu d'avance, je pourrais donc tout faire à pied.

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Je reste là un moment puis retourne à l'hôtel récupérer mon sac et redescend la rue à mon aise en m'arrêtant dans les boutiques d'artisans sculpteurs sur bois, achetant quelques objets. C'est vraiment joli et il y en a pour toutes les bourses selon le bois utilisé.


Je vais ensuite poser mon gros sac au bureau où j'ai pris mon billet et vais m'asseoir un peu plus loin dans un petit café. Je prend un coke, et bouquine en attendant. Mon bus est  récent et à l'air de fonctionner correctement, je suis rassuré.


Je discute un moment avant de partir avec un couple d'anglais qui s'arrête à Kalaw, dans les montagnes, et doit rejoindre le lac Inlé en randonnée en deux jours. Je vais pas dormir de suite alors je me regarde quelques épisodes de séries.


Arrêt vers 20h pour faire manger les gens. Je me prend un curry birman pour 2000 kyats, très frais et plus varié encore que l'autre fois. Pause pipi avant de remonter dans le bus pour six heures de route restantes, assez remuantes car on prend pas loin de mille mètres de dénivelé avant de redescendre vers Nyaung Shwe qui se trouve à environ 900m d'altitude.


Je réussi à dormir quelques heures, avec la musique dans les oreilles et suis un peu déphasé quand j'apprends qu'on est déjà arrivé, vers 3h du matin, car j'envisageais plutôt 4h. Paiement de la taxe d'entrée sur le parc national de 5$ juste avant d'arriver réglée direct dans le bus.


Quand je sors du bus je me trouve avec un groupe de trois anglais et un belge que je suis. Il n'y pas vraiment de choses ouvertes à cette heure et on réveille, rue par rue, tous les chiens du quartier. On finit par rencontrer un jeune en scooter qui nous indique que l'on peut loger au monastère, dans un grand dortoir.


On prend donc cette solution, qui sera la mienne pour les deux nuits à venir, et on donne seulement 5$ ou 3000 kyats car il est déjà 3h30 du matin, les prochaines étant à 5000 Kyats. Dodo sur une natte avec deux couvertures vers 4h du matin.

23 janvier 2013

Bagan...à bicyclette!!!

Mercredi 23 Janvier :


Lever vers 8h après deux tentatives plus tôt. Je monte sur le toit terrasse pour aller prendre le petit déjeuner, royal. Composition royale aussi, thé, toasts, confiture et beurre, omelette, morceaux de papaye et banane, crêpe aux céréales. Bien pour faire des réserves en ce jour de visite à vélo des sites.


Je descend à l'accueil m'assurer que je reste bien dans la même chambre pour la deuxième nuit puis remonte préparer un peu mon itinéraire et faire un point budget avant de partir. Je me fais un document excel avec les dépenses fixes à prévoir, en dollars et en kyats selon la nature de la dépense.


J'arrive à une centaine de dollars de marge en comptant tous les transports, la nourriture, les accés aux sites et des chambres sur la base de 30$ pour être large. Je vais essayer de m'en tenir là si je veux garder un peu d'argent pour mon dernier jour sur Bangkok.


Je décolle vers 10h15 et prend d'abord la direction du golf pour aller voir les prix. C'est pas donné à vrai dire, le neuf trous à 20$ + 10$ de matériel sans chariot ni voiturette (35$+20$ de matériel pour le 18 trous, rajouter 10$ pour un caddie, un vrai, ça veut dire un gars qui te porte le matériel). Bref, ça m'étonnerait que je fasse cet extra, sachant que je sais pas si je verrai grand chose aujourd'hui vu les distances.


En revenant je m'arrête dans un premier temple près de la route menant au golf. je suis ensuite des chemins de terre, à peu près praticables, mais me perd et arrive à un fil barbelé haut de 1,50m. Je fais passer mon vélo au dessus grâce à l'aide de birmans passant par là en moto et m'ayant vus galérer. Ces gens sont quand même énormes.


J'essaie de rester un peu plus sur les routes ou les sentiers plus larges. Je navigue comme cela entre les temples de Nyaug Oo à Old Bagan plus ou moins de chaque côté de la route. Il commence à faire bien chaud et je fais une pause à côté d'un temple pour un rafraîchissant jus de canne à sucre et achète une bouteille d'eau pour la route.


Je visite de nombreux temples dont je ne sais les noms car c'est un peu fastidieux de les repérer sur la carte à chaque fois. J'envie ceux qui peuvent marcher ou faire du vélo en nus pieds (flip-flop en anglais) ou strings pour pieds comme j'aime à les appeler, car il faut se déchausser dans tous les temples.

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Vers 14h je fais halte dans Old Bagan, au moment le plus chaud dans une cantine pour locaux surtout. Je commande un fried rice et un jus de papaye. Comme ils font tout au fur et à mesure y compris le jus, j'ai le temps pour prendre des photos de la foule qui se presse dans la rue et défile devant moi. Je m'en donne à coeur joie, avec le téléobjectif monté sur l'appareil.


J'ai des français un peu plus loin qui s'installent mais on n'engage pas la conversation. Et puis comme dans chaque voyages que je fais voici un moment privilégié qui se présente : alors que j'avais fini et que je regardais en direction de la jeune serveuse pour demander un autre jus, celui à la papaye fait maison était délicieux, la mamma, en train de manger me fait signe de venir m'asseoir à sa table pour goûter ce qu'elle mange. Je ne peux pas refuser et avait déjà repéré un peu avant et ça m'avait l'air appétissant, et bien sûr fait maison et pas sur la carte.

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J'imagine la tête des français derrière moi assistant au spectacle, mais je ne prends pas la peine de les regarder. Je déguste avec la maman, qui veut toujours me resservir, une salade avec des pois écrasés, des oignons, du piment, le tout très doux. Il y a aussi des oeufs dans une sauce rouge, là non plus pas pimentée. Je commande du coup un jus de pomme. La fille va chercher deux pommes au marché tout prêt pour me le préparer.


Je règle ensuite mon dû, pas plus de 2500 kyats, et remercie grandement mon hôte avant d'enfourcher à nouveau mon vélo. Je sors de Old Bagan et me rapproche à nouveau de la grande route. En chemin je rencontre deux groupes de français dont deux filles voyageant ensemble à Bagan après s'être rapprochées sur un forum de voyages. Elles sont à vélo avec une guide locale qui les amène voir les temples, elle aussi à vélo, depuis ce matin.

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Moi je continue ma route et reprend la direction de la Shwesandaw pagoda pour aller un peu plus loin. Beaux points de vues de ce côté mais chemins très sablonneux - je repense à ce que m'a dit julien à ce propos et pédale à une allure plus soutenue, guidon bien droit, pour pas me vautrer. Un peu plus loin je rencontre une européenne en nage qui s'est un peu perdue dans les chemins et en pète dans tout ce sable.


Je repars dans l'autre sens et essaye de trouver la direction d'un grand temple à base carrée et toit arrondi que j'ai aperçu à plusieurs reprises lors de mes photos au soleil levant. Je prends d'abord un chemin super sablonneux pour m'y rendre et y arrive enfin. La lumière commence à baisser alors je visite un peu vite et à la sortie fais une pause pour racheter de l'eau, le premier litron y étant déjà passé, et une noix de coco fraîche pour reprendre des forces.

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Des coréens qui me reconnaissent pour m'avoir vu à Mandalay m'invitent à m'asseoir à leur table (décidément, ça fait deux fois en 24h) et on discute un peu. On risque de se retrouver car eux aussi vont au lac Inlé dans deux jours. Ils me conseillent une pagode pour le coucher du soleil, un peu excentrée, où ils doivent se rendre avec leur bus, la pagode Pya tha da.


Je reprends mon vélo et essaye don c de prendre cette direction. Après avoir été redirigé une fois par un local, j'arrive avec une petite demi-heure d'avance à l'endroit en question. On ne m'a toujours pas demandé le pass pour l'accès aux sites, c'est bizarre, à la fois j'ai pas non plus vu beaucoup d'endroits où il y avait des contrôles.


Un escalier sombre éclairé avec des bougies au sol mène à l'étage, et après avoir escaladé quelques dernières briques me voilà sur une plate-forme, large ici, qui fait tout le tour d'un stuppa, et on voit vraiment très très loin, presque plus intéressant que la Shwesandaw pagoda. J'en fais le tour puis descend d'un niveau, 1,5m en dessous, où il y a beaucoup moins de gens pour prendre des photos. Le paysage dans l'axe du soleil est encore plus intéressant pour les clichés.

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J'en prends un certain nombre et attend un peu que le flot de touriste baisse pour redescendre. Je mets ma frontale et pars dans les traces des bus et des taxis pour retrouver la grande route. En chemin je fais quelques derniers clichés avec la lumière orangée sur l'horizon, vraiment sympas.


Je retrouve enfin la route et retourne à mon hôtel. Je me décrasse un peu, lave mon boeuf qui en a beaucoup vu aujourd'hui et m'a laissé une belle trace de bronzage sur le front. J'essaie à nouveau internet mais ça pas l'air de fonctionner, ni dans ma chambre, ni sur le toit terrasse où je me pose quelques minutes pour rédiger mon blog offline.
Je repars ensuite dans ma rue, pieds nus pour les reposer un peu de cette harassante journée, rendre mon vélo au loueur et me rendre dans le restaurant de la veille que j'aime bien et qui est pas cher et avec un accueil sympa, le Holyday, où je testerai à nouveau le wifi.


Il semble que ça ne marche pas non plus ici alors je continue à rédiger mon blog dans l'attente de voir arriver ma commande. J'ai pris un cocktail de la maison (un punch avec du rhum local, très bon), une spécialité locale à base d'oignons dans une pâte de haricots rouges, du riz et un jus d'avocat, très doux pour apaiser la force des oignons.

Après ça je me prends une bière pression Dagon, birmane, douce et fraîche et continue d'écrire mon blog, à la bougie, car il y a de nouveau une panne de courant, décidément c'est assez courant - sans jeux de mots aucun - dans le coin. Je me vois offrir une assiette de pastèque en dessert par la maison. Dans la rue retenti le bruit des groupes électrogènes, et il doit désormais se trouver un nuage poisseux de résidus d'essence au dessus de la ville.


C'est cool n'empêche, j'apprécie vraiment ce moment. J'aborde le couple de français qui m'ont l'air bien sympathiques et ils m'invitent à m'asseoir à leur table. Elle était en train de rédiger son carnet de voyage sur papier, c'est ce qui m'a servi d'amorce à la conversation.


Ils en sont au premier mois d'un voyage qui durera six mois et ont fait la thaïlande et doivent rester un mois en Birmanie. On discute pas mal de voyage en buvant une paire de bières de plus et on fini come derniers clients du restaurant qui, la plupart ici, ferme vers 22h. Je les laisse vers 23h et je rentre à l'hôtel, toujours pieds nus. Je me couche vers 0h30 et prévois un réveil vers 8h30.

22 janvier 2013

Journée de repos principalement, mais pas que...

Mardi 22 Janvier :


Pendant un moment on a eu un peu de wifi ce qui m'a permis de poster le résumé de la journée de dimanche puis il y a eu une coupure générale. Le bar a un groupe électrogène mais internet fonctionne plus.


Je décide de bouger en même temps que mes collègues hollandais et décide d'y aller à pied car mon hôtel se trouve à moins d'un kilomètre. J'ai sorti la frontale et un quart d'heure après je suis rendu à destination. L'hôtel m'explique que ma chambre a déjà été libérée mais que le ménage n'est pas fait. Du coup je laisse mon sac et demande un taxi pour aller à la pagode Shwesandaw un des meilleurs endroits pour les levers et couchers de soleil.£

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Le gars m'y amène quand le jour pointe et je monte sur cette pagode aux escaliers très raides et me retrouve avec une cinquantaine de personnes au moins. C'est vrai que d'ici on commence à avoir une vision globale du site qui s'étend sur plus de 42 km². Il y a donc des temples, aux couleurs ocres un peu comme à Ayuthaya en Thaïlande ou dans le Tamil Nadu en Inde, à perte de vue. Certains semblent vraiment grands, d'autres plus petits et certains en ruine.

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Le moment venu du lever de soleil arrive et en même temps une flottille de montgolfières monte dans les airs. Il y en a qu'une demi-douzaine, ce qui est un peu dû au prix, plus de 300$ le vol, soit deux fois le prix que j'ai payé en Turquie.
Les temples se colorent différemment avec cette lumière et ça donne des couleurs intéressantes pour les photos. Je fais ensuite un petit tour autour du temple puis retourne à mon taxi qui me ramène à mon hôtel vers 7h30.

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Je me fais montrer ma chambre et on me dit que l'électricité n'est toujours pas revenue. Alors je m'aprète à récupérer un peu le sommeil perdu en trois jours. Je me couche donc à 8h rideaux tirés, et émerge à 15h45, soit presque huit heures de sommeil réparateur.


Un bon bain (oui à 35$ la chambre j'ai une baignoire), tant attendu depuis trois jours, après ça, pris à la lumière de ma frontale car l'électricité n'est toujours pas revenue. Il est presque le temps pour le coucher du soleil. J'aurais fait les deux dans la même journée mais rien entre les deux...ou presque!


En effet, une fois dans la rue au lieu d'aller chercher à manger (j'ai sauté deux repas), j'inspecte les différents loueurs de vélo et en trouve un assez neuf et demande le prix si je le prends de suite, il me le fait à 2000 Kyats jusqu'à demain soir 9h, impeccable. Comme ça je peux aller à la pagode pour le coucher du soleil.


J'ai intêret de me presser car il est déjà cinq heures et demi et le soleil est déjà bas sur l'horizon. Je pédale à toute vitesse pour rejoindre la même pagode que ce matin à près de 5 km. J'arrrive à temps et grimpe à nouveau les marches raides et prend quelques clichés du soleil tombant dans la brume sur l'horizon. Après tout le monde s'en va même les marchands au pied de l'édifice. Je reste un moment avec des canadiens et attend que la lumière baisse pour voir les premiers monuments s'éclairer.

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Je repars ensuite à vélo à la frontale et vais me perdre un peu dans Old Bagan. Je traverse entre autres une fête foraine, achète du gâteau et un beignet puis plus loin une crêpe aux pois chiches, pousses d'oignons et de soja. Je met tout ça dans mon panier et continue jusqu'à la rivière et je finis par retrouver la rue de mon hôtel qui en fait ne manque pas ni de loueurs de vélo ni de restaurants. J'ai du faire au bas mot 10 km de vélo, ça me prépare les cannes pour demain.


Je m'arrête dans l'un deux et le serveur me propose du vin birman au verre, Monte Vino, fait par un français à base de pinot. Je prends aussi du riz pour manger ma crêpe et un jus rafraîchissant de citron et gingembre. On m'amène même de quoi mettre la crêpe et la sauce alors que j'ai acheté sur le marché.

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Je me fais donc trois repas en un et mange mon gâteau en dessert avec une bière locale à la pression. Je suis repus et reprend la route pour rejoindre mon hôtel. Je laisse mon vélo dans l'enceinte où je découvre par la même la beauté des bungalow à 60$ la nuit qui donne sur le parc où j'ai rangé mon vélo.


Je monte ensuite sur le toit terrasse après être passé par ma chambre et je passe un moment avec des sud coréens qui m'invitent à partager de la liqueur de palme qu'ils ont acheté au mont Popa. Ils me font aussi goûter à des bonbons de noix de coco, quelque chose entre les bonbons d'érable du Québec et la noix de coco, délicieux.


Je voudrais mettre à jour mon blog mais ça marche pas bien la WIFI. Du coup je me couche vers 23h.

22 janvier 2013

Journée à la découverte de Mandalay

21 Janvier 2013 :


J'ai donc réussi à dormir quasiment cinq heures en coupures, et j'ai pas trop la tête dans le cul. On arrive un peu tôt, je pensais plus vers 6h du matin. En fait il est 5h15. Le temps de récupérer mon bagage et me faire expliquer où se trouve la compagnie de bus pour Bagan - j'achète mon ticket pour ce soir - frontale de rigueur car coupures de courant dans le quartier, je fais le tour des taxis pour savoir les prix pour le centre ville. C'est un peu cher mais à la fois à nouveau très excentré donc j'opte pour un minibus où j'attends pas très longtemps avant qu'un couple de retraités allemands n'arrivent et que le chauffeur décide de nous amener, pour 3€.


Le jour est en train de se lever, je prie alors pour que les allemands trouve une chambre rapidement car j'aimerais bien que mon chauffeur m'amène à la colline de Mandalay pour le lever de soleil. Sur le chemin on longe le canal et le mur d'enceinte du grand palais qui doit faire plus de 10 km², impressionnant. Il me dépose au bas des marches,  devant les deux lions immenses, vers 7h, et j'attaque l'ascension de près de 1500 marches jusqu'au sommet de la colline pour rejoindre le point de vue extraordinaire qui s'y trouve.

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Je suis le premier venu, pas d'autres touristes, peu de locaux, même les nombreuses boutiques le long de l'ascencion n'ont pas ouvert leur portes. C'est vraiment un moment privilégié que je vis là car je fais ça à mon rythme et voit même le lever de soleil avec les bancs de brume dans la plaine et je n'ai encore rien vu car tout en haut c'est vraiment la récompense au bout de l'effort.

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Le temple tout en haut est magnifique, avec des piliers incrustés de miroirs de couleurs, en  fond vert, contrastant avec tout le doré des stuppas. La vue est imprenable en effet et je reste un moment à profiter presque tout seul de ce spectacle.


Je redescend ensuite à mon aise et prend un thé une fois arrivé en bas. Tout le monde me complimente pour mon longyi que j'ai noué à ma façon, la taille ne convenant pas vraiment à des corpulences différentes de celles des birmans, qui comme beaucoup d'asiatiques, sont minces. Le thé ici se prépare comme le café au Laos, avec du lait concentré sucré.


Je pars ensuite voir tous les temples au bas de la colline. Tous ont quelque chose d'unique et je suis surpris dans chacun d'eux. Surtout d'eux d'entre eux qui sont composés de milliers de stuppas, autour d'un plus grand doré, abritant chacun une stèle avec les préceptes des différents bouddhismes pratiqués en Birmanie. L'effet sur la structure de l'édifice entier est déroutant, avec la présence de ces milliers de stuppas.

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Dans l'un d'eux une vendeuse me vend de quoi faire une offrande à Bouddha : une fleur de lotus et un collier de fleurs de jasmin que je dépose en deux endroits à l'ntérieur du temple.

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Un peu plus tard je passe devant deux monastères que je ne visite pas car il faut payer une carte de 10$ pour seulement ces deux visites. Je me fais ensuite expliquer pour prendre le bus jusqu'au centre puis pour rejoindre le pont en teck d'U Bein. Dans le premier je suis en compagnie de jeunes moines qui rigolent en me voyant rentrer. Je pique un peu du nez pendant le trajet d'une vingtaine de minutes mais on me rappelle quand sortir.


J'enchaîne ensuite avec une camionnette et prend place avec des locaux à l'arrière. Ce trajet est vraiment comme je les aime. Avec beaucoup de contact avec les gens qui me parlent toujours de mon longyi et certains m'on même offert des fruits et des oeufs de caille. J'ai gentiment refusé les feuilles qu'ils chiquent qui leur rendent les dents toutes rouges.
Une fois à destination il me reste les derniers deux kilomètres à faire à travers le village jusqu'à la rivière. Le fameux pont s'offre enfin à mes yeux vers midi et je me pose à une terrasse pour manger. Je profite des réserves locales et prend une friture, un crabe d'eau douce et un croustillant de jeunes crevettes, le tout accompagné de riz. Un vrai festin pour à peine deux euros cinquante.

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Ensuite je me lance sur ce pont le plus long du monde construit en teck, 1,2 km, parsemé d'abris couverts pour se protéger un peu du soleil qui tape. Je prends mon temps et prend des photos du pont et des pêcheurs, immergés jusqu'à la poitrine, qui taquinent les poissons de ce bras de l'Irrawadii.

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J'arrive au bout dans un petit village sympa que je parcours à mon aise avant de me poser à un bar au bord du lac et écrire ces quelques lignes et attendre que la lumière baisse un peu. Après une paire d'heures à écrire tout en buvant la boisson qui protège de tout désordre digestif nommée coca-cola,  je reprends le pont dans l'autre sens, prenant encore mon temps car il sera bientôt l'heure du coucher de soleil.


Au milieu du pont je discute un moment avec un moine qui me dit de me rendre au bord de l'eau un peu plus loin, où se trouve le meilleur panorama pour le coucher de soleil. Je suis donc ses conseils sages et avisés et me rend à l'endroit prescrit où se massent un certain nombre de gens, armés de trépieds et qui mitraillent. Je préfère personnellement me déplacer en plusieurs endroits, y compris sous le pont et devant lui pour avoir des clichés plus variés.

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Quand arrive cette heure fatidique le bras de rivière se rempli peu à peu de pirogues déplaçant particulièrement des touristes en vacances par bus entiers. Elles sont toutes agglutinées près du pont et attendent le moment où le soleil sera au plus près de l'horizon.


Je prends même les derniers, lorsqu'il ne reste plus qu'un boule rouge sang, plus du tout dangereuse pour les yeux, près de l'horizon, dans l'alignement avec un stuppa que l'on aperçoit au loin. Je me dépêche ensuite car le jour tombe vite et je dois rejoindre la route principale à deux kilomètres de la rive en me rappelant par où je suis passé dans ce quartier populaire.


Je retrouve mon chemin assez facilement en fait et monte quasi instantanément dans une camionnette pour rejoindre la ville. Le trafic est assez dense et les arrêts réguliers mais on rejoint la ville en 45 minutes environ. Le centre où sont toutes les camionnettes (une paire de rues parallèles) est sous une couche de pollution difficilement respirable alors je saute tout de suite dans une autre camionnette pour me rendre à la gare routière.


Je dois finir à pied jusqu'à celle-ci dans un brouillard de pollution encore plus épais et après quelques indications de braves birmans je retrouve mon bureau et mon sac par la même toujours gardé par l'épouse du guichetier. Je pars alors manger un bout pas loin.


Je me fais mon premier buffet birman car j'en ai vu un à la table que le gars précédent me laissait. Très bon en fait. Riz à volonté, curry rouge non épicé de poulet, piments verts doux, soja et radis noir au vinaigre, champignons et légumes épicés, le tout arrosé d'une bière locale Myanmar Beer bien fraîche. Là aussi je prends mon temps car j'ai deux bonnes heures d'avance.


Je retourne près du bureau et me pose sur un banc pour attendre l'heure, discutant avec une chilienne qui attend avec ses amies pour prendre le même minibus. Je sauvegarde mes dernières photos et les trie le temps qu'il soit l'heure de bouger.

Et pour la troisième fois dans ce récit : "Et là, c'est le drame!". En effet le minibus est en fait un vieux bus chargé d'affaires à l'arrière et sur le toit où on a laissé une douzaine de places assises mais raides et pas du tout possible de les mettre en couchette ni de s'y tenir confortablement sans toucher les genoux.


Les filles chiliennes trouvent un autre bus et descendent de celui-ci sans même chercher à se faire rembourser. Moi j'ai pas trop envie de parlementer ni de perdre mes 7000 Kyats et peut-être ne pas trouver de bus. Alors je tente l'aventure, inconfortable certes, mais pas si longue au final. Avec les arrêts dont un technique (changement d'une courroie au bord de la route après une demi-heure de route) nous arrivons à 3h15 du matin...épique mais arrivé au bout.


C'est en fait bizarre car on a coupé à travers la campagne, le plus souvent par des chemins ou des routes en construction, avec des checkpoints le long du parcours. En tous cas ce n'est en rien le parcours que les bus de grand standing prennent. Enfin bon je suis arrivé entier, c'est déjà ça.


Je rencontre des hollandais avec qui je m'assois à table et attend l'ouverture de l'hôtel où j'ai  réservé pour y aller déposer mes sacs et tenter de me faire amener dans une des pagodes pour le lever de soleil, je dormirai plus tard.

21 janvier 2013

Journée pleine...d'indécisions.

Dimanche 20 Janvier :


Ah que c'est difficile des fois de faire ses choix de voyages! J'y reveindrais plus tard. Lever assez tôt vers 8h30. Je sais que Gonaz est sortie vers 8h en même temps que régnait dans le couloir et les chambres autour une activité certaine, avec des gens qui parlent fort et des enfants qui courent dans le couloir (je n'ai pas précisé que cette guesthouse est aussi occupée par des locaux).


Je descend à mon adresse désormais officielle pour le petit déjeuner, la boulangerie Innwa, et me prends un genre de pain au chocolat, un muffin comme la veille, et un smoothie. Je déguste tout ça et m'arrête en revenant dans une boutique avec pour but de m'acheter un "longyi", ce qui sert de pantalon ici aux hommes, un peu comme une robe. Je le prends bleu nuit avec des motifs blancs discrets. Je reviens ensuite retrouver Gonaz que j'avais repérée dans la boutique Internet pour qu'elle rentre en contact avec son prochain prof de doctorat de psycho, par skype.


Je surfe un moment le temps qu'elle finisse et on remonte ensuite préparer les sacs pour les mettre en attente à l'accueil. En attendant je lis un peu le guide au sujet de Mandalay, notre prochaine destination. J'ai relevé la liste des bus quand j'étais sur Internet un peu plus tôt.


Quand Gonaz est prête on laisse tout ça à l'accueil et on remonte la rue pour se diriger vers la rue où se trouve le marché et la gare (où il doit y avoir des bureaux des compagnies de bus). On trouve en effet le marché avec une extension de celui-ci en partie sur le trottoir du boulevard. Gonaz y voit de belles peintures et s'achète un T-shirt "Oburma", jeu de mot avec Obama, venu en novembre dernier rencontrer Aung San Su Chi.

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On trouve une agence de voyages et on leur demande de nous renseigner sur les bus pour  Mandalay et en même temps pour l'hébergement jusqu'à 30$. Rien de disponible, ça commence dans les 45$. Du coup on leur dit qu'on repassera.

On rentre ensuite dans l'enceinte même du marché et il y a beaucoup de choses dont de l'artisanat, des fringues, quelques fruits et légumes. On repart ensuite par la même rue qu'à l'aller et on repasse devant un restaurant un peu comme celui de la veille avec une belle terrasse ombragée à l'arrière. On va s'y poser pour déjeuner car il est près de 14h.

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Moi je prends un riz sauté, présenté entouré d'omellette, c'est la première fois que j'en vois un comme ça, et Gonaz des nouille sautées, aux légumes. Elle ne mange pas beaucoup et réfléchit à la suite et ne semble pas réussir à se décider. Et plus elle étudie la chose et plus elle se dit que ça va pas le faire la Birmanie. Elle n'a pas vraiment budgétisé à 35$ la nuit et elle est sur la fin d'un voyage de quatre mois et ne peut se permettre de se retrouver à cours car ici pas de DAB dans le pays, seulement une poignée à Yangon.

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Du coup après avoir retourné le problème plusieurs fois pendant les deux heures où nous sommes restés dans ce restaurant nous errons un peu plus, elle achète sa peinture à la laque, une grande en noir sur blanc, très jolie et on retourne voir l'agence de voyages. On se renseigne donc pour moi et je fais appeler aussi la liste des hôtels et guest houses de mon guide et celui de Gonaz, et ils finissent par me trouver une chambre à Bagan à 35€, le moins cher de ce qui était disponible, pour mardi soir.


Je prends aussi un bus pour Mandalay, départ ce soir à 21h, en classe supérieure, avec les sièges qui se couchent, la climatisation, le tout dans des bus neufs. Le programme étant de dormir dans le bus cette nuit et la nuit suivante (bus de nuit de Mandalay à Bagan).


On retourne ensuite vers l'hôtel où on récupère les sacs et on se lance à l'assaut des guest houses pour Gonaz qui restera ici cette nuit et changera son avion et rentrera en Thaïlande dans la foulée pour pouvoir rester dans son budget avant de repartir pour les USA. En effet la guest house où nous logions est de nouveau complète et elle ne peut donc y rester.


Après avoir consulté quelques adresses en se rapprochant de Sule Pagoda elle se redirige au final vers un hôtel, à 59$ la chambre double, où il y a Internet et elle pourra modifier son billet. On se dit du coup au revoir sur le perron de l'hôtel et on se souhaite mutuellement une bon fin de voyage.


Me revoilà donc en solitaire comme souvent, dans ce nouveau pays où les extrêmes font râler car les gens sont pauvres et que le gouvernement, la gente militaire, se fait des couilles en or sur le prix des hôtels et des transports, surtaxés pour les touristes. Alors que des gens mendient dans la rue, les touristes eux ne peuvent même pas être généreux car leur budget est multiplié par quatre ou cinq comparé à la Thaïlande toute proche où il y a moins de pauvres en proportion.


J'erre donc un moment non loin de la pagode placée sur le rond-point et me renseigne sur le prix des taxis pour la gare routière. Je laisse tomber car ils sont tous autour de 10$ et me fais expliquer un peu plus loin quel bus prendre. Je monte dans un et me retrouve dans mon élément habituel, seul touriste au milieu des locaux.


Je peux me rendre compte de la gentillesse du peuple birman comme me le présentaient Julien et Sophie, un peu comme ma première fois en Thaïlande, car ils se mettent en quatre pour me dire quand sortir, où aller (un jeune homme m'a accompagnée jusqu'au bon bus), enfin royal quoi. Et le tout avec le sourire bien sûr.


Heureusement en fait car il n'y pas vraiment de gare routière à proprement parlé mais un quartier excentré, près de l'aéroport où les bus sont garés dans les rues, selon les compagnies et on doit trouver d'où part sa compagnie.
Je pose mes affaires au bus dès que c'est possible et vais m'installer dans un petit restaurant à côté - je vois mon bus d'où je suis assis - et commande un autre riz sauté. J'attends un peu pour l'avoir mais je ne me plains pas car ça va être de l'extra frais, car je peux voir d'ici travailler le cuisinier. Ce fût le meilleur des riz sautés que j'ai mangé jusqu'à maintenant.


Je me rends ensuite à mon bus et vais prendre ma place qui se trouve au premier rang, la n°1, juste derrière le conducteur car le bus est dans la même configuration qu'en Europe, volant à gauche. En effet je n'ai pas précisé mais en Birmanie on conduit comme en France mais avec des voitures et autres véhicules avec volant à droite, pas pratique du tout.


C'est vraiment le standing. Bus tout neuf, climatisé, sièges inclinables à peu près comme un avion, une bouteille d'eau à disposition, une couverture, et on nous donne aussi une part de gâteau et du coca au début du voyage.


Nous partons à 9h10 pour huit heures de route, arrêts compris. J'ai pas vraiment sommeil pour l'instant alors je regarde des séries sur l'ordi jusqu'à un peu avant minuit, heure à laquelle on fait notre premier arrêt pipi et restauration. On nous donne un set avec une serviette, une brosse à dent et du dentifrice, et un gel pour le visage.


De retour dans le bus je me mets en position couchette, couverture en place et je vais essayer de dormir un peu.

19 janvier 2013

Découverte de Yangon : Pagode de Shwedagon et autres

Samedi 19 Janvier :

Lever vers huit heures histoire d'avoir un peu le temps pour visiter la ville. Bonne douche chaude, la première du voyage, et sur le pied de guerre à neuf heures. Je vais attendre mes compagnons de voyage et nous irons déjeuner. En fait comme je ne sais pas s'ils sont levés je descend dans la rue pour aller sur Internet car il y a une boutique à deux pas de là. J'y reste presqu'une heure, mettant à jour mon blog, envoyant une demande de canapé à Jenna pour ma dernière journée sur Bangkok.

Quand je reviens à l'hôtel toujours pas de signes de vie de mes collègues. Je pars donc déjeuner tout seul à la boulangerie que l'on a repéré hier soir. Je me prends un bon café, un jus de papaye, et deux petits muffins aux fruits confits et céréales et chocolat, délicieux. Je refais ensuite un passage à l'hôtel et retrouve Kyen qui était sorti et reprenait ses affaires pour aller en dortoir dans une autre guest house.

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Je l'accompagne jusqu'à cette nouvelle adresse et ensuite on s'en va en direction du nord vers le lac kandawgyi qui se trouve à deux pas de la pagode shwedagon, le lieu le plus beau à visiter. On retrouve sur le chemin notre amie américaine Gonaz. Alors que l'on discute Kyen décide de partir de suite au lac et nous avec Gonaz on se met en route pour y aller, tranquille. La balade est en fait agréable car les boulevards sont bordés de grands arbres.

 

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Nous rejoignons le lac un peu plus tard, c'est un havre de paix en comparaison avec la circulation sur les boulevards. Il y a une promenade autour du lac sur des pontons en bois, c'est magnifique. On a à plusieurs reprises une belle vue sur la pagode Shwedagon et un peu plus loin sur le restaurant Karaweik, qui ressemble à un bateau géant. Entre temps Kyen nous avait retrouvés puis quittés à nouveau et sur le retour nous nous sommes arrêtés dans une brasserie un peu cosy mais pas trop cher avec vue sur le lac, vers 13h30.

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On en profite pour se désaltérer et recharger un peu les batteries en avallant pour moi une salade avec crevettes à la façon birmane, frais et goûteux, et pour Gonaz des penne aux légumes savoureux. Le bar disposait du WIFI donc nous avons tous deux connectés nos portables pour checker nos mails.

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Ensuite on a pris un taxi pour se rendre à la pagode au nom imprononçable de Chauzkhtakyi (prononcez "tchantachi"). Pas cher en taxi et rapide. Ici se trouve un Bouddha couché de 70m abrité dans une pagode à structure métallique, ouverte sur trois côtés. Le détour valait le coup car ça reste impressionnant...mais pas autant que le must du must, Shwedagon Pagoda, notre destination suivante.

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Nous y arrivons vers 16h et sommes, dès la sortie du taxi, abasourdis par la beauté de ce qui entoure l'édifice, qui se trouve sur une colline arasée. On peut monter à cette pagode par quatre escaliers couverts, où se trouvent des boutiques, comme les quatre points cardinaux.

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Nous empruntons celui du nord et sommes encore plus stupéfaits arrivés en haut, rien que par la beauté du toit de l'escalier que l'on vient d'emprunter. On est aussi très content d'avoir choisi ces horaires pour visiter car la lumière et le ciel sont parfaits. Après avoir recouvert mes jambes nous sommes entrés pour faire le tour du Stuppa principal qui est entouré de dizaines de temples tous aussi décorés les uns que les autres.

On ne sait pas où donner de la tête ou de l'appareil photo et nous recherchons les adjectifs mais ils ne sortent pas de notre bouche pour décrire la beauté de cet endroit.Gonaz mitraille, moi aussi et on fait même une paire de vidéos pour pouvoir vous montrer comment nous sommes émerveillés à 360°.

Le temps de faire le tour et le soleil commence à tomber alors on redouble d'efforts pour capturer cette lumière orangée sur le stuppa principal de 98m de haut et couvert de pas moins de 750 kg d'or.

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Ensuite vient la nuit et on se rend compte que le flot de personnes est encore plus important à cette heure et qu'il y a énormément de locaux. On fait quelques clichés nocturnes et on reprend notre chemin vers l'escalier nord pour récupérer nos chaussures.

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On reprend un taxi et on s'arrête dans la boulangerie pour le WIFI et pour manger un morceau afin d'accompagner un peu de sreet food from Rangoon que j'ai acheté en venant ici. Gonaz prend des patisseries et moi une soupe épicée aux pâtes et poulet. Gonaz doit contacter un de ses futurs professeurs d'université et se retrouve un peu embêtée par les décalage de 11h30 avec Philadelphie pour rentrer en contact avec lui.

On rentre ensuite à l'hôtel où j'écris ces quelques lignes et trie mes photos. J'irai ensuite poster au bas de la rue dans la boutique internet. Bonne nuit!!

19 janvier 2013

Une journée de transit : acheter un vol et rejoindre Yangon (Rangoon)

Vendredi 18 Janvier :  

Lever vers 9h finalement, je découvre dans le salon une nouvelle arrivée, Jennifer Le, d'origine vietnamienne mais née aux USA, à San José, près de San Francisco. Elle est arrivée dans la nuit et a pris la route pacifique de SF à Taipei à Taiwan jusqu'à Bangkok. L'histoire intéressante est qu'elle est partie sans crier gare il y a deux jours, donc ses parents ne savent pas qu'elle a atterri à Bangkok.

Elle emprunte mon ordi pour pouvoir téléphoner avec Skype à ses parents pour les rassurer. Elle est partie pour un ou deux ans pour se couper un peu de sa famille avec qui elle travaille depuis ses 12 ans et en même temps retrouver ses racines. C'est pas banal comme parcours mais je respecte le courage de ce tout petit bout de femme, du haut de ses 24 ans, et lui fait, avant de partir, une référence positive, sa première, sur Couchsurfing, histoire qu'elle galère pas trop par la suite si elle veut utiliser les services de la communauté.

Toom me réserve un taxi et je le remercie encore, après avoir mis quelques Baths dans la tirelire pour participer au coût de l'eau et de l'électricité, et salue tout le monde et m'engouffre dans mon taxi. La course est rapide, moins de 20  minutes.

Une fois à l'aéroport j'apprends donc le prix que vais payer finalement, plus de 7100 Baths, mais j'ai pas le choix donc je paye. J'ai maintenant près de cinq heures devant moi pour écrire ces deux derniers jours de blog et pour potasser un peu le guide du routard Birmanie avant mon vol prévu pour 16h20.

Je me prends un super thé vert en smoothie délicieux puis un peu plus tard un plat de nouilles sautées au porc, et en dessert un autre smoothie, cette fois à l'orange et à la mangue, délicieux.

Je vais un peu plus tard à l'enregistrement et trouve finalement une prise dans la salle d'attente du vol, pour recharger un peu l'ordinateur. Toujours pas de WIFI par contre.  Je transférerais do,c ces lignes dès que je pourrais depuis la capitale birmane.

Un peu plus tard, alors que je me suis rapproché de la porte d'embarquement, à moins de 20 minutes du vol j'apprends que le vol sera retardé de 30 minutes. Je n'avais pas remarqué qu'à côté de moi se trouvait la jeune américaine avec laquelle j'avais patienté pour les photos d'identité dans la petite boutique près de l'ambassade.

Du coup on discute de plein de choses et je lui propose de partager le taxi à l'arrivée à Yangon puisque, comme moi, elle n'a rien réservé. Pendant ce temps on nous annonce un retard de une demi heure supplémentaire, soit un départ à 17h20 au lieu de 16h20. Du coup j'ai le temps d'en apprendre un peu plus sur ma voisine qui fait des études de psychologie à Philadelphie et qui a pris une année sabbatique avant de passer son doctorat.

Quand vient enfin le temps d'embarquer je me retrouve à être appelé dans les premiers et je me trouve un peu loin de ma collègue pendant le trajet en bus jusqu'à l'avion. Elle discute avec un chinois aux cheveux longs que j'avais déjà vu lui aussi au bureau des visas.

Dans l'avion je comprends pourquoi j'ai été appelé dans les premiers. En fait le surcoût pris lors des achats en dernière minute de billets est lié quasi automatiquement à l'attribution de places plus spacieuses (celles des sorties de secours). J'ai donc le bonheur de m'assoir au rang 12, place en hublot, de cet Airbus A320-200 flambant neuf avec près de 15 cm de libres devant mes genoux.

Le vol ne doit durer qu'une heure et quart et passe relativement vite avec les papiers pour l'immigration à remplir. Atterrissage vers 18h15, heure locale (une demi-heure de moins  qu'en Thaïlande, +5,5h par rapport à la France) au soleil couchant, mais la ville est couverte de fumée et de gaz d'échapement donc il fait presque nuit.

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Passage à la frontière impeccable, aucune questions de la part de la préposée au contrôle. J'en profite pour aller changer mon argent le temps que ma collègue américaine passe le contrôle. On se retrouve ensuite avec elle et le chinois près du stand des taxis officiels et on décide de se rendre ensemble en ville - aucun de nous n'a réservé - en se faisant déposer dans downtown près de la Sule pagoda et d'une église catholique. Prix du coup partagé, 10$ à trois.

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Le trajet s'avère être particulièrement long à cause de travaux importants sur une voie. On a donc le temps de discuter un peu plus. Notre chinois est en fait italien d'une mère chinoise et d'un père italien et qui se prénomme Kyen. Ma voisine elle est américaine de parents tous deux pakistanais (je pensais plus à l'Inde du Sud). Son prénom est difficile à prononcer et commence par G, donc on pourra l'appeler ainsi, "G" ("dji" en anglais), c'est Gonaz en fait.

Arrivés à destination on commence à arpenter les rues autour de la pagode et ne recevons que des refus car c'est "full", plein à craquer. On désespère un peu. Dans un resto notre ami Kyen s'est arrêté discuter avec des italiens et une locale qui a gentiment passé des coups de fils aux guest house qu'elle connaissait, sans résultat positifs non plus.

Après avoir changer un peu de quartier et demandé à l'hôtel le plus réputé combien ils chargeaient, soit 299$ par personne, le Traders hotel, notre ami italien a fait la patche avec un porteur à vélo qui l'a amené voir une guest house non lointaine et surtout pas pleine. Il est revenu avec les pouces levés et nous nous sommes sentis comme sauvés de la noyade.

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Bon plan en fait car trois singles dispos et seulement 12$ la nuit, sanitaires sur le pallier mais avec eau chaude. Je pense rester ici pour les deux jours. Chacun se fait un brin de toilette et on propose à "G" d'aller manger un morceau mais elle est claquée et va juste dormir.

On trouve un resto un peu plus bas dans une rue parallèle, pas de cuisine Birmane mais indienne, thai, chinoise. Je me prends un magnifique curry de boeuf avec petits légumes et piments verts, bien épicé, deux plats de riz et une limonade. On a du thé vert sur la table, comme au Laos. Mon comparse lui a pris un curry rouge, massala, de poulet et du riz et un thé et la même limonade. A peine 5000 Kyats pour l'ensemble, soit 2,5€ par tête.

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On repère juste à côté une boulangerie pâtisserie où on viendra sûrement prendre le petit déjeuner demain. Puis ensuite je me rentre de mon côté et vais pas tarder trop.

19 janvier 2013

L'heure d'aller récupérer le visa Birman.

17 Janvier 2013 :

Lever un peu plus tard que la veille, histoire d'avoir un minimum de sommeil pour la suite du voyage. Je me lève donc vers 10h, me douche et traine un peu sur internet avant de partir pour le centre ville, sachant que je dois être à 15h30 à l'ambassade pour retirer le visa.

Aujoiurd'hui il fait un franc soleil car il y a du vent qui a nettoyé le ciel. Le trajet en bateau est du coup encore plus intéressant que la veille et je prends pas mal de photos, y compris de gens dans le bateau, avec le téléobjectif, donc naturelles car ils ne savent pas que je les photographie.

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Je prends à nouveau le skytrain et dans les derniers 500m à pied je m'arrête acheter un bon thé vert glacé et des genres de beignets à la pâte à crèpe fourrés de crème à la noix de coco et mangue fraîche.

Quand je passe vers 14h30 devant l'ambassade il n'y a personne alors je trace et rejoins la petite rue où se trouvait la boutique de photocopie. Juste à côté il y a un petit food stall où une dame est en train de préparer des nouilles sautées avec du porc, des légumes, de la chair de crabe, le tout servi avec une soupe à la coriandre fraîche et pousses d'oignons. Elle le fait pour un femme assise à une table qui m'invite à m'asseoir avec elle. Je prends du coup la même chose et me régale vraiment. On discute un peu de choses et d'autres.

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Quand je reviens devant l'ambassade une demi-heure plus tard la rue s'est remplie. Environ une cinquantaine de personnes assises des deux côtés de la route, les plus vaillants et plus pressés au soleil du côté de la porte. J'avoue que je me trouvais de ce côté mais que ça tapait vraiment grave, genre plus de 35°C. Je suis restés avec d'autres dans l'ombre chaude d'un pick-up garé devant l'ambassade.

Le guichet a biensûr ouvert pile à l'heure, soit 15h30, et les gens se sont engouffrés à toute allure dans la salle, climatisée à souhait, pour retirer leur passeport. Ce fut en fait plutôt rapide, à peine dix minutes pour moi. En remontant a file j'ai retrouvé Nathalie qui attendait pour récupérer son précieux sésame. Elle partait dans la foulée pour Krabi en bus de nuit donc nous n'aurons pas l'occasion de trainer ensemble cet après-midi. Je la salue et lui souhaite bon voyage.

Je trace donc ma route en reprenant plus ou moins le chemin que nous avions pris à pied hier avec Nathalie et trouve une boulangerie d'une famille chinoise qui a du vrai café, expresso, et du WIFI. Je m'arrête donc la plus d'une heure, dégustant deux délicieux cafés et une part de gâteau au café et profitant pour rédiger un peu mon blog.

Ensuite je me rends compte que le soleil se couche bientôt et que ça pourrait être cool d'aller à la tour Bayoki, 300m de haut qui dispose d'un panorama inégalé à Bangkok. Mais après un trajet en métro et une correspondance impossible car c'est l'heure de pointe et que je ne pas monter dans le ou les suivants tant il y a de monde sur le quai.

L'arrêt Siam où je suis descendu est tout aussi animé, c'est un mall, un grand centre commercial, et ça grouille de monde. Je laisse donc tomber l'idée de la tour et marche un peu. Je m'arrête un petit moment dans le parc d'un campus universitaire puis vais attraper un métro pour aller dans un autre parc, plus grand celui-ci, le Lumphini park, où courent des centaines de thaï et des expatriés dans la pénombre.

Je reste assis sur un banc à les regarder. Il y a aussi des boxeurs en train de s'entrainer, le stadium où ils combattent est tout proche. Je n'aurais sûrement pas l'occasion d'aller voir un match, les touristes payant le prix fort, plus de 45€. J'en profite pour continuer à écrire car j'ai pas mal de retard.

Plus tard je prends le chemin du retour en allant en métro jusqu'à Mochit, près de la northern bus station et du parc chatuchak. De là je prends un bus qui arrive au bas de la rue menant chez Toom. J'arrive là-bas vers 21h et trouve Toom, Léo et un autre dans la rue en train de manger. J'attrape un plat de riz sauté au poulet à côté et les rejoints à leur table.

En revenant  à la maison je m'arrête acheter une paire de bière à partager avec les autres et de l'eau. Je retourne à la maison et commence à regarder pour l'avion pour la Birmanie et n'arrive pas à me décider si je dois rester un peu plus longtemps, sachant que la vie y est plus chère qu'enThaïlande (les hotels surtout) mais que je ne connais pas. Alors j'opte pour la solution ou je reste une dizaine de jours au lieu d'une semaine et fais une croix sur les îles du Sud, ce sera pour une autre fois (de toutes façons c'est déjà touristique et ça ne va pas changer trop vite comme la Birmanie).

Et là...c'est le drame! Je sais, ça fait déjà deux fois, mais bon là c'est pas marrant. En effet le paiement  en ligne par carte visa nécessite l'envoi d'un code pour valider le paiement. Malheureusement Free n'a pas passé d'accords avec les compagnies de téléphonie mobile thaïes et donc je suis incapable de recevoir le code. Je vais devoir aller à l'aéroport directement demain pour prendre le billet, sachant qu'ici c'est toujours plus cher le dernier jour et à l'aéroport.

Bref, je suis un peu bougon mais tan pis ça fait parti des aléas quand on ne prévoit rien à l'avance. J'ai des nouvelles de Anaïs qui est de l'autre côté de la terre, avec douze heures de décalage, les pieds dans l'eau sur une plage au Mexique. Elle me dit avoir eu plusieurs offres d'emploi pendant son voyage dont deux au Mxique. Je la félicite et lui souhaite une bonne fin de voyage.

Avec tout ça j'ai pas mal tardé et me couche vers 2h du matin, me disant que demain je prendrai sûrement le vol de l'après-midi.

17 janvier 2013

Looooooongue journée se terminant par mon premier CS meeting au chilling house café.

Mercredi 16 Janvier :


Lever don un peu avant 6h pour arriver assez tôt à l'ambassade. J'avale un jus de fruits et file attrapper un bus. Pour une raison encore inconnue pendant plus de 15 minutes ne passent aucun n°114 ni 545, donc obligé de prendre un taxi quatre fois plus cher que le bus. C'est pas grave l'important c'est d'arriver à l'heure. Je me suis quand même un peu retardé mais attrappe un bateau sur le champ, un express, qui relie Nanthaburi Tam à Sathorn Tam sur le fleuve, en près d'une heure.

Je suis sur le bateau à une heure un peu moins intéressante pour les photos car le soleil s'est déjà bien levé et il y a des nuages. J'en prends quand même quelques unes. Ce moyen de transport est vraiment plus agréable que les bus ou les tuk-tuk. J'arrive un peu après 8h à l'embarcadère de Sathorn et saut dans le skytrain pour gagner un peu moins d'un kilomètre de marche et ne pas arriver trop en retard. Après un peu de marche je trouve la rue de l'ambassade de Birmanie, section des visas et il y a déjà une cinquantaine de personnes une demi-heure avant l'heure d'ouverture des guichets.

Je patiente tranquillement et vois que plein de gens ont déjà rempli un formulaire téléchargé sur internet. Une fois à l'intérieur j'attrappe un de ces formulaires et commence à le remplir. Et là...c'est le drame! Je me rends compte qu'il faut fournir une copie de mon passeport (j'en ai une dans mon gros sac, dommage). Alors je ressors, je vais à une centaine de mètres de là où se trouve une petite boutique qui doit vraiment faire son beurre grace à cette ambassade. Ils font bien sûr les photocopies, mais aussi les photos d'identité, les stylos, les formulaires de visa aussi.

Bref, je refais des photos car celles d'Inde ont un fond rouge, ça ne va pas donc, et ma fameuse photocopie. Ils poussent le service assez loin puisqu'ils vérifient le document, vous collent la photo et donnent un trombonne pour accrocher la deuxième à fournir.

Je retourne faire la queue et discute un moment avec un couple d'espagnols. Et puis, un peu avant 11h, nous pouvons enfin déposer le formulaire et récupérer un ticket pour revenir demain chercher le passeport et le visa. En sortant je remonte la rue et retrouve Nathalie, une hollandaise qui attendait pour le visa un peu plus tôt. On sympathise dans la rue et nous décidons de faire un petit bout de chemin ensemble après ces tracasseries administratives.

Elle m'explique qu'elle n'a pas visité le grand palais car elle avait eu une grosse grippe la semaine dernière alors nous nous dirigeons vers ce monument que je n'ai jamais visité non plus, ça tombe bien.      IMGP4676      IMGP4703

Nous allons prendre le bateau, qui a un arrêt à côté du grand palais et une fois sur la terre ferme on file vers l'entrée où se massent beaucoup de gens et où il règne une cagne terrible (midi pile et environ 35°C à l'ombre). On s'y arrête justement cinq minutes à l'ombre le temps de déguster notre coco fraîche achetée à la sortie du bateau dans une échoppe. Nathalie en profite pour se couvrir les jambes et les épaules car c'est la règle dans les monuments bouddhistes.

 

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On rentre dans l'enceinte payante du grand palais (assez cher, plus de 10€, mais il y en a pour son argent). Le site est immense, les pagodes et divers stuppas qui le composent sont vraiment majestueux, presque trop dorés et finement décorés. On voit de magnifique peintures murales avec des scènes dorées à l'or fin, et le clou de la visite, le fameux Bouddha d'émeraude, une cinquantaine de centimètres de pure émeraude posée sur un promontoire doré.

On continue de traîner dans les diverses pagodes et on ressort vers 14h direction le petit marché près de l'embarcadère de Tha Chang pour aller manger un morceau avant de reprendre le bateau. Je n'avais pas encore eu l'occasion de manger un Pad Thaï, alors je commande ça et un bonne bière Singha bien fraîche. Nathalie commande une soupe de nouilles aux crevettes qu'elle aprécie tout autant, la bière aussi.

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On reprend le bateau après ça jusqu'au centrail pier, j'ai nommé Sathorn, et j'accompagne Nathalie jusqu'au Skytrain  car elle doit retourner à son hôtel pour changer de chambre et acheter ses billets pour la suite. Moi je reprends le bateau dans l'autre sens jusqu'à Memorial Bridge pour aller faire un saut dans Chinatown.

J'apprends par la même que ce quartier abrite aussi les vendeurs de fleurs en tout genre pour les offrandes dans les temples surtout (fleurs d'oeillets d'inde, jasmin,...). Je passe ensuite dans les petites rues et découvre des rues entières où se vendent des kW de puissance de hauts-parleurs, plus gros les uns que les autres, ou de carcasses de ces derniers, à remplir à sa guise. Le tout agrémenté biensûr d'assez de son pour décorner un cocu.

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Je continue de tourner dans ce quartier puis retourne vers la rive pour prendre un bateau jusqu'à Tha Tien, arrêt pour aller au Wat Pho, l'autre temple à visiter à Bangkok, tout prêt du Grand Palais. C'est moins cher et à mon goût encore plus joli et moins bondé. Le clou du spectacle ici c'est un bouddha couché immense de trente mètres dans une pagode. Le dessous des pieds est en nacre incrustée et représente plusieurs scènes religieuses.

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L'entourage du palais vaut aussi son pesant d'or, et là c'est pas un jeu de mots. Les pagodes sont toutes plus belles les unes que les autres. Je prends quelques photos au soleil couchant et vais reprendre le bateau pour remonter à Nothaburi pier. J'arrive de nuit et m'arrête acheter à manger à plusieurs stands de rue avant de reprendre un bus 545 pour retourner chez Toom.

Dans la rue en revenant je complète mon plateau repas et arrivé à la maison, Toom et deux autres couchsurfers sont partis à un meeting couchsurfers et il y a trois nouveaux, un ukrainien, un polonais et une suédoise. L'un deux m'explique comment me rendre au meeting alors je dîne et me change pour filer là-bas.

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Encore pas de chances avec les bus du coup je prends un taxi jusqu'à l'arrêt de skytrain puis le skytrain jusqu'à Ratchatewi où se trouve le meeting. Je retrouve le bar Chilling house café assez rapidement au vu du nombre d'européens devant. C'est un des plus gros depuis son existence, plus de 80 personnes. Pour moi c'est le premeir et j'avoue avoir été un peu désemparé au début puis j'ai commencé à saluer les gens et c'est venu tout seul. J'en reconnais certains d'après les photos des profils que j'ai consulté. Toom, un des organisateurs du meeting, est déjà reparti, on s'est croisés dans le transport.

J'y rencontre plein de gens dont un français, Remi, prof de tennis ici à Bangkok depuis six mois, qui a vécu 12 ans à Mende, entre 1985 et 1997, on a mangé au self du chaptal en même temps (il était à Bourillon).

Plus tard je rencontre Jenna, une fille d'Afrique du Sud qui a vécu en partie à Londres et dont les parents sont venus s'installer en Auvergne dans un village près des volcans, énormissime!!! Et du coup elle parle un peu français et son amie de Mongolie aussi. On est restés un petite dizaine jusqu'à 1h puis je suis rentré en taxi avec Léo, le belge. Couché vers deux heures du matin, voilà comment se finit une looongue journée.

15 janvier 2013

Chez Toom, accueille les couchsurfers en détresse

Mardi 15 Janvier :


Me voilà donc chez Toom, jeune homme vaiment très accueillant dont la maison sert au couchsurfing depuis 2007. Il a reçu plus de 750 personnes différentes depuis, il est vraiment dévoué à ça. Je n'aipas eu le courage d me lever tôt ce matin car il me fallait rattraper en partie le manque de sommeil des dernières 48h. J'ai donc dormi sur un matelas près du sol dans la cuisine avec le ventilo à mes pieds. On peut dire qu j'ai relativement bien dormi et ai vraiment émergé à 11h, donc c'est mort pour l'ambassade.

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Je discute un moment avec la dame australienne qui m'explique que j'ai intêret de me lever très tôt si je veux m'y rendre car la file d'attente peut être très longue et ils arrêtent à midi pile même s'il reste des gens. Elle me conseille donc de me lever vers 6h et d'aller en bus jusqu'à l'embarcadère et prendre le ferry sur le fleuve et finir en taxi. Du même coup tu fais une sortie en bateau et vois tous les temples les plus visités. Je pense que c'est effectivement ce que je vais faire quitte à faire la visite d'un de ces temples par la suite.

Je prends ensuite une revivifiante douche froide bienvenue sous cette chaleur. Un peu plus tard Toom et le luxembourgeois et l'australienne proposent d'aller manger un morceau un peu plus bas dans la rue. Toom nous dégote un petit resto en terrasse et on se fait servir un plat de riz avec du porc et des légumes et on partage avec Toom une soupe aux abats et porc, avec coriandre fraiche. Très bon tout ça.

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On revient ensuite à la maison où on fait pas grand chose. Certains préparent la suite moi je regarde pour le visa demain et essaye de repérer pour demain à quel belvédère je dois m'arrêter. Je traîne sur internet, regarde les prix des billets pour rangoon et pour les îles, discute un peu avec les amis en France et regarde les photos de neige de lozère avec un certain intêret puisqu'ici on y pète de chaud.

Je me décide enfin à bouger vers 16h et descend en bas de la rue attraper un bus 114 qui est sensé rejoindre l'embarcadère. On me fait descendre à hauteur d'un rue qui y descend maais à ce moment là je ne sais pas. Donc je me perds un peu dans le quartier et en profite pour faire le tour du marché de ce quartier de Nonthaburi. J'en profite pour m'acheter des poissons fumés, des fuits que je connaissais pas et j'ai pris quelques photos dans ce marché populaire où j'étais le seul européen.

J'ai finalement rejoint l'embarcadère et ai acheté d'autres choses à manger là-bas. Je suis retourné par un bus 545 et ai retrouvé où sortir pour revenir à la maison de Toom.

J'ai ensuite cuisiné mes poissons tandis qu'arrivaient trois nouveaux couchsurfers dont un russe. j'ai discuté un peu avec Capucine une québecoise qui avec son ami partent en Inde. Je l'ai mise en contact avec Anu, mon amie couchsurfeuse de Bombay.

J'essaie de pas trop trainer car demain lever 6h pour aller à l'ambassade.

14 janvier 2013

ça se réchauffe un peu : d'Abou Dhabi à Bangkok

14 janvier 2013 :

Arrivé à Abou Dhabi après un vol Air Berlin d'un peu moins de six heures en Airbus A330, retardé de 45 minutes à cause des conditions météorologiques sur Berlin. Il neigeait de manière régulière et pour des raisons de sécurité une nacelle équipée d'un karcher à déneigé toute la carlingue avant notre départ ce qui explique ce retard. Ce dernier a été en partie ratrappé car le vol a duré un peu moins longtemps que prévu. Service irréprochable avec même un petit encas avec du thé et du jus de fruits pendant la descente vers Abou Dhabi.

J'ai réussi à dormir un peu moins de trois heures, c'est déjà pas mal. Je suis complètement décalé en ce qui concerne les repas, je ne sais trop plus quand je dois manger. Avec les trois heures de décalage mon vol de 6h me fera arriver à 18h à Bangkok, ça va être raide de tenir le coup avec trois heures de sommeil en 36h.

Sortie au lever de soleil sur le tarmac, il fait doux ici, presque chaud déjà, et transfert en bus vers le terminal où je dois récupérer mon dernier boarding pass. La préposée au transfert desk, originaire des philipines, me demande si je suis un biker, à cause de mon bouc pointu, c'est marrant comme référence.

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Il y a du wifi dans la salle d'atente du vol, j'en profite donc pour écrire ces quelques lignes et prends aussi cinq minutes pour me laver les dents avec la magnifique brosse de voyage fournie par Air Berlin. Pas de chance ça a bugué quand j'ai voulu l'envoyer ça attendra mon arrivée à Bangkok.

Vol suivant sans encombre, j'ai réussi à dormir un peu plus après le repas servi vers 11h locales. Le vol a duré là aussi moins que prévu et est arrivé avant 18h. Lors de l'annonce du commandant de bord j'ai soudain repensé au titre de cet article, en effet il a dit "il est 18h locales et il fait 32°C".

Passage de l'immigration sans soucis et un peu de peur de ne pas voir arriver mon sac sur le tapis roulant. Une fois récupéré je vais faire un peu de change et vais à la petite boutique à l'extérieur de l'aéroport qui est en 24h/24 et qui vend des cartes sims. J'en prend une avec environ huit euros de crédit pour pouvoir appeler un contact de couchsurfing qui ne répond pas finalement.

Alors je m'arrête manger à la cantine juste à côté que je commence à bien connaître et me mange mes premiers plats thais (pâtes sautées avec porc et légumes en sauce) et du sticky rice with mango en dessert (riz gluant au lait de coco et mangue fraîche).

Après ça je donne quelques coups de fils à des guesthouses autour de khaosan road et Hualomphong mais j'ai toujours la même réponse "full", tout est plein comme un oeuf. Je décide alors de le rendre en centre ville et aller tater le terrain moi même pour voir si je trouve à me loger.

Je prend le train qui met une demi-heure, où je discute un moment avec une française, puis un métro jusqu'à la gare de Hualomphong où je décide de faire halte dans un cybercafé histoire de checker si j'ai eu d'autres réponses de couchsurfers. Que néni. Alors je prend à nouveau le numéro du contact sur le forum et tombe sur une fille, yim, qui m'explique qu'elle ne peut pas m'héberger mais connait quelqu'un.

Elle organise notre rencontre dans le nord de la ville près d'un parc, facile d'accès par le métro, et on prend un taxi jusqu'à cet ami. Je la remercie de son geste et en discutant me rend compte que nous allons chez Toom, le couchsurfer dont Luc et Ingrid m'avaient parlé. Et c'était bien sur son portable que j'avais essayé d'appeler plus tôt.

Bref j'arrive donc chez Toom, la maison du couchsurfing, où cohabitent déjà deux québécois, un belge, un luxembourgeois et une anglaise. C'est cool comme ambiance, j'essaie de discuter un peu avec tout le monde et parle avec Toom afin de le connaître un peu.

Le sommeil qui m'envahissait dans les transports en commun m'a maintenant quitté et je traîne pour écrire ces quelques lignes jusqu'à presque une heure du matin avec le décalage.

13 janvier 2013

Avant de goûter au soleil, quelques heures dans de froides gares et aérogares européennes...

Dimanche 13 Janvier 2013 :


Lever 5h50 pour 36h de voyage en vue. Au programme trois trains (4h30 de trajet), trois avions (14h30 en cumulé) dont une escale à Berlin de 5h30 et 2h à Abu Dhabi. Xavier me dépose à la gare de Lyon Part-Dieu vers 7h, avec près d'une heure d'avance  ce qui me laisse le temps de retirer mon billet. Je m'achète un bouquin (un Marc Levy que je n'avais pas encore lu) pour passer le temps pendant tous ces trajets.

Pas de soucis de retard des trains qui sont presque tous en avance. Mes correspondances sont courtes mais souvent les trains se retrouvent sur le même quai, ce qui est pratique. Deux TGV (dont un suisse) et un train local plus tard, me voici à l'aéroport avec mes deux heures d'avance toujours intactes (bon c'est vrai qu'à cette vitesse...).

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J'enregistre en quelques minutes et ai donc une bonne heure devant moi avant le début de l'embarquement. Petit mac'do même si j'y tiens pas trop mais ça reste le moins cher où manger (presque le double de la France celà dit). Impossible de chope le wifi marqué sur le ticket de caisse. Je laisse tomber.

Je vais vers ma salle d'embarquement et embarque dans un A320 de Air Berlin, lui aussi à l'heure. Après 1h20 de vol et quelques belles photos, nous atterrissons sur un Berlin plus que gelé et légèrement saupoudré de neige. Heureusement que je n'ai pas à mettre le nez dehors car la température à 16h15 est en dessous de 0°C, près de -4°C à vrai dire.

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Je reste près de la lanière à bagages histoire de voir si mon sac part bien sur le vol suivant qui a lieu cinq heures après. On dirait que c'est bon. Je fais un petit tour du terminal dodécagonal et m'arrête à une boulangerie qui sert du café, des bretzels, des sandwiches et autres pâtisseries. J'arrive à trouver du wifi gratuit et en profite pour continuer à chercher sur couchsurfing, toujours pas de réponse positive pour demain soir, et poster ce deuxième message.

J'ai encore quelques heures à tuer, je vais essayer de trouver une prise de courant pour recharger un peu l'ordi et attendre patiemment mon vol pour bangkok via abou dhabi...et me manger un autre délicieux bretzel bien frais, miam!

10 janvier 2013

Préparatifs...

Bonjour à tous ceux qui ont l'habitude de suivre mes périples sur mon blog, c'est reparti pour un tour.

Pour résumer de manière assez rapide je devrais passer quelques jours à Bangkok afin de faire mon visa pour la Birmanie (plus facile qu'en France puisqu'on peut l'avoir dans la journée) et prendrai un vol ensuite pour Rangoon (Yangon), capitale de la Birmanie. Je devrais rester 7 à 9 jours là-bas puis retournerais en avion en Thaïlande et irai au sud vers Krabi et les îles.

Je devrais normalement aller saluer mon compatriote Mange Prune ("de Montrodat"), Jonathan Julien sur l'île de Ko Phagan si tout se passe bien.

Retour prévu le 31/01/2013 avec un vol de nuit (départ 2h30 du matin à Bangkok) arrivée à Paris 13h25.

Pour information, le réseau Internet est très peu développé en Birmanie et très restrictif (la junte bloque l'accés à beaucoup de sites hébergés aux USA), il me sera donc difficile de mettre à jour mon blog pendant ces quelques jours...Pas d'inquiétude donc, je rétablirais tout ça dès mon retour sur les terres thaïlandaises.

Je vais essayer pour une fois de préparer mon sac un peu plus tôt car je ne pourrais pas trop trainer après le boulot samedi car je dois aller jusqu'à Lyon et la météo annoncée ne sera pas clémente.

Voilà, Enjoy!

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Boucle de 12 jours en Birmanie et quelques jours sur Bangkok.
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